La municipalité de Besançon a inauguré le 4 juillet son réseau Internet pour les communications téléphoniques et informatiques des agents municipaux. Une première mondiale.
La ville de Besançon aime ses 3 000 agents municipaux et elle le prouve. Les fonctionnaires bisontins peuvent, depuis le 4 juillet, se téléphoner, échanger des mails, de la vidéo ou avoir accès à des annuaires pré-enregistrés sans que la municipalité débourse un franc. Celle-ci vient en effet d’inaugurer un nouveau réseau Internet pour les communications téléphoniques et informatiques. "C’est la première fois au monde qu’une ville met en place un tel système de communication interne, s’exclame fièrement Claude Lambey, directeur du service informatique et télécommunications de la municipalité. Cela permet de réduire le temps de traitement des dossiers par une meilleure circulation de l’information tout en optimisant les coûts."
Fibre optique
Pour réaliser ce projet, la ville a pu s’appuyer sur le "Réseau Lumière". Unique, ce réseau de communication haut débit, installé en 1994, reliait déjà 47 sites administratifs de la préfecture du Doubs (mairie, établissements scolaires et universitaires, bibliothèques, hôpitaux, musées). "Avec ses 40 kilomètres de câbles et près d’un millier de kilomètres de fibres optiques, ce réseau constituait une bonne base de départ, explique Claude Lambrey. Comme notre installation téléphonique était devenue obsolète, nous avons décidé de refaire un schéma directeur en profitant de la fibre optique."
300 000 F d’économie par an
Après appel d’offres, c’est Alcatel qui a remporté la mise, avec un contrat de 5 millions de francs sur deux ans. En 2002, les 1 500 postes de téléphones municipaux seront reliés au nouveau réseau. "Nous réaliserons près de 300 000 francs d’économie par an sur un budget téléphonie de 3 millions de francs." Car la gratuité des communications entre les sites municipaux entraînera une baisse du nombre d’abonnements à France Télécom. "Et une meilleure qualité du traitement des appels des administrés", s’empresse d’ajouter Claude Lambey. Qu’en pense France Télécom ?