Jeudi 6 février, une série de perquisitions ont
été effectuées en Belgique dans le cadre d’une
enquête portant sur le saccage de plusieurs champs
d’OGM.
La police a notamment visité le cabinet du ministère - vert - de l’Environnement, chargé de délivrer les autorisations d’expérimentations transgéniques, ainsi que le domicile de l’une de ses conseillères, soupçonnée d’avoir aidé les
militants anti-OGM.
Les perquisitions visaient des associations de défense de l’environnement, dont Velt, le
CAGE (Collectif d’Action GénEthique) et la
Jeugdbond voor Natuurstudie en Milieubescherming
(JNM, fédération des jeunes
de 8-25 ans pour l’étude de la nature et la
protection de l’environnement).
Les associations nient toute implication dans les arrachages et ne comprennent pas ce qu’on leur
reproche, les policiers ne leur ayant pas expliqué
le pourquoi de ces saisies. Ils dénoncent la saisie
de leurs ordinateurs, ainsi que de nombreux
documents.
Pour le responsable du CAGE, cette situation d’autant plus préjudiciable qu’il se servait de ces pièces pour préparer sa défense. Il doit en effet être jugé, avec 12 autres militants écologistes, le 10 mars prochain pour un arrachage de cultures OGM Monsanto en mai 2000.
Le CAGE, tout comme le ministère, s’étonne par
ailleurs des soupçons portés sur la conseillère du
ministère, en rappelant que la majeure partie des
informations concernant les expérimentations sont
publiques. Et dénonce les manoeuvres des défenseurs des cultures transgéniques visant à jeter le "discrédit" sur leurs opposants.
Perquisitions chez des militants anti-OGM en Belgique
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