Bonne nouvelle, la Commission européenne étudie deux propositions de directives concernant les déchets toxiques émanant des appareils électriques et électroniques (four, micro-ondes, écrans d’ordinateurs, claviers, unités centrales, téléphones mobiles). La première vise à limiter l’utilisation de substances toxiques dans la fabrication des équipements. La seconde porte sur la gestion des déchets, dont 90 % sont actuellement mis en décharge, incinérés ou valorisés sans traitement préalable. Du mercure au plomb, en passant par le cadmium : les métaux toxiques pullulent. Le document prévoit notamment de faire supporter aux industriels le financement du traitement des déchets. Mauvaise nouvelle : le document inclut une période transitoire de cinq ans après l’entrée en vigueur du texte. Les groupes de pression économiques fonctionnent à merveille...