Le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (Giec) a évalué le coût maximal de la réparation des dommages que pourrait causer le réchauffement du climat au cours des cent prochaines années : 15 millions de milliards d’euros, soit 600 fois la valeur de la production mondiale annuelle (estimée à 27 mille milliards d’euros). Le changement climatique représenterait l’un des problèmes les plus coûteux de l’histoire de l’humanité.
Heureusement, les scenarii les plus probables envisagés par le Giec se limitent à un coût de quelques centaines de milliers de milliards d’euros, "une piqûre de moustique pour une économie mondiale en croissance", commente le journaliste de Reuters.
Moins la lutte contre le réchauffement sera pugnace, plus le coût final de ce dernier sera élevé. L’administration Bush continue pourtant à condamner le coût excessif de la mise en œuvre du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, que les Etats-Unis refusent toujours de signer.
"Global Warming: the Quadrillion Dollar Question" (Reuters):
http://story.news.yahoo.com/news?tm...