Les plaintes déposées auprès de l’ICSTIS (Independent Committee for the Supervision of Telephone Information Services) concernant les messages textes de publicité non sollicitée sur les téléphones portables ont été multipliées par huit entre 2001 et 2002.
C’est ce que révèle le rapport annuel de cet organisme indépendant britannique chargé de réguler le secteur des "premium rate services", ces services d’information, de jeux ou de téléchargement que le consommateur paie via sa facture de téléphone.
Sur les 1210 plaintes enregistrées à propos de SMS, l’ICSTIS a enquêté dans 46 cas. 36 d’entre eux concernaient des SMS de publicité pour des numéros d’appel payants commençant par 090 et 10 des systèmes d’abonnement forcé incitant le destinataire à répondre à un message. Publicité mensongère, absence d’indication du tarif de tel ou tel service... les motifs de reproches adressés aux entreprises incriminées sont variés.
Dans 45 cas, l’ICSTIS a imposé des amendes allant de 300 livres (426 euros) à 50 000 livres (70 900 euros). De plus, 18 services ont vu leur accès coupé, sur décision de l’ICSTIS.