L’étude :
Huit rats ont été exposés (au niveau de la tête uniquement) une seule fois pendant deux heures à des radiofréquences d’intensité croissante. Les chercheurs ont ensuite analysé 25 régions du cerveau de ces animaux. Ils ont ensuite procédé à la même analyse sur le cerveau des rats utilisés dans l’expérience menée par Jean-Marc Edeline et Thérèse Jay.
Les résultats :
Les chercheurs ont constaté qu’une exposition aiguë aux ondes GSM affectait certaines régions du cerveau (dont des sous-régions de l’hippocampe et du cortex, qui sont situées
à la périphérie du cerveau). Ces modifications biologiques sont apparues non pas lors d’expositions à des doses d’ondes très élevées, mais à des doses intermédiaires (1 W/kg).
Le commentaire du chercheur :
Le commentaire de Jean-Marc Edeline (en l’absence de Bruno Bontempi qui travaille désormais aux Etats-Unis) :
« Ce qui est surprenant, c’est d’observer des modifications non pas avec des doses élevées, mais à 1 W/kg (une dose qui correspond
à des conditions moyennes de réception en cas d’appel). On ne comprend pas très bien cette réaction. Elle est peut être due à un
effet de stress. On ne sait pas quoi faire de ces résultats, car nous n’avons constaté aucun déficit dans l’activité d’apprentissage... D’autre part, les conclusions de cette étude doivent tenir compte des différences entre l’homme
et l’animal. Chez le rat, l’ensemble du cerveau est exposé, alors que chez l’homme, seule une partie reçoit les radiations. De plus, un cerveau de rat pèse environ 10 grammes, alors
qu’un cerveau d’homme pèse plus d’un kilo. L’irrigation des tissus ne s’effectue donc pas de la même façon. »