Super Mario boss !
L’Oréal a des méthodes de recrutement atypiques : le groupe a lancé un jeu de stratégie en ligne, e-strat Challenge, afin de dénicher des talents parmi les étudiants en management. But : jouer au boss et gérer une entreprise de cosmétique mal en point. Deux mille internautes se sont inscrits à ce jeu qui a coûté plusieurs millions de francs. Les finalistes se verront peut-être offrir un poste. Ou une PlayStation 2 ?
e-strat.loreal
Syndicat + start-up = syndiquoi ?
Les syndicats n’ont pas le vent en poupe auprès des start-ups. Selon une étude édifiante, menée par Opinion Way pour L’Expansion, moins de la moitié des salariés interrogés souhaite la présence d’une organisation syndicale dans l’entreprise et seulement 8 % lui font confiance pour défendre leurs droits. En revanche, ils sont 24 % à compter sur leur direction pour s’en charger. Le rapport appelle ça une « crise de représentation aggravée ». De delirium tremens plutôt !
La grande famine du high-tech
L’organisme Croissance Plus, qui rassemble 180 entreprises du secteur high-tech, pousse un cri d’alarme. Il faut que
l’...tat déclenche un plan d’urgence pour former des salariés qualifiés, car le besoin de main-d’œuvre high-tech est énorme : 200 000 employés d’ici à 2005, dont au moins un quart dans les deux ans à venir. Pourquoi ne pas recourir à l’immigration massive et faire venir en douce des petites mains de la Silicon Valley ?
Start-ups françaises :
peut mieux faire
Les instituts GrowthPlus et Accenture ont eu l’idée de comparer les environnements européens et américains de la netéconomie et de les noter. Naturellement, la Grande-Bretagne est la première de la classe... et la France n’est pas loin d’être cancre (7e sur 10). Il faut dire que, dans l’Hexagone, les plans de stocks-options n’échappent pas à l’impôt, le droit du travail est « contraignant » et le taux de prélèvements sociaux (le plus élevé d’Europe) décourage toute velléité d’entreprendre. Le rapport préconise de s’inspirer de nos voisins pour retrouver le droit chemin. Au FMI, on appelle ça des « ajustements structurels ».
http://www.notjustpeanuts.com
Nouvelles de la fracture numérique
Fractures ouvertes
Selon l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) le continent nord-américain compte 540 fois plus d’hébergeurs internet que le continent africain. C’est deux fois plus (grave) qu’en 1997. Le Bureau international du travail (BIT) relève, pour sa part, que le Moyen-Orient et l’Afrique comptent, ensemble, moins de 1 % des internautes de la planète.
Contrat de défiance
Une étude du cabinet KPMG portant sur 200 entreprises, montre que plus d’un tiers d’entre elles ne donnent pas accès à Internet aux salariés de statut « inférieur » à celui de cadre moyen. Les heureux salariés connectés sont pour leur part fliqués dans 20 % des cas.
Elle tisse la Toile
Ne savoir ni lire ni écrire ne dispense pas du génie. À 47 ans, la Sénégalaise Oumou Sy reçoit le prix « RFI Net Afrique 2001 » pour son travail visant à développer le Réseau des réseaux en Afrique. Créatrice de mode réputée, fondatrice de l’un des premiers cybercafés d’Afrique de l’Ouest (1996), à Dakar, Oumou Sy vend d’ailleurs ses créations sur le Net. Son entreprise emploie 75 salariés.
Eurêka
Bill Gates, le président de la multinationale Microsoft, confiait lors du Forum économique mondial de Davos, que « (sa) principale crainte vient de la fracture numérique ». « Si nous ne prenons pas les choses en main dès maintenant, ajoute le patron de Cisco, John Chambers, alors nous ne pourrons plus le faire avant plusieurs centaines d’années. » Pas bête.
E-thnique
Les préoccupations « webistiques » des Noirs américains diffèrent sensiblement de celles des Hispaniques, rapporte l’Access Worldwide Cultural Access Group. Les premiers consultent Internet pour chercher un travail ou gérer leur carrière. Les seconds fréquentent la Toile pour les informations internationales, en particulier celles de leur pays d’origine.