Le groupe de presse américain a annoncé dimanche 7 janvier le licenciement de 17 % des salariés de sa filiale internet.
Le licenciement de 69 salariés sur 400 de la division Internet du New York Times devrait permettre de réduire les coûts d’exploitation de l’entreprise. Au troisième trimestre de l’année 2000, le journal a en effet accusé une perte de 18 millions de dollars, malgré un chiffre d’affaires de 12,1 millions de dollars, en hausse de 100 % par rapport à l’année précédente. Selon Martin Nisenholtz, le directeur général du New York Times Digital, ces licenciements sont une réponse au ralentissement du marché publicitaire. Cette mesure devrait permettre au journal d’économiser environ 6 millions de dollars, pour être rentable à l’horizon 2002.
Cette annonce confirme une tendance : la presse en ligne est dans la tourmente. Beaucoup d’autres groupes de presse ont récemment fait état de licenciements concernant leurs branches internet. Ce fut le cas, la semaine dernière, de News Corp. En décembre, Knightridder.com, un fournisseur de contenu en ligne, a annoncé le licenciement de 34 personnes. Le mois dernier, Salon.com se séparait de 20% de ses effectifs, soit 25 personnes. Red Herring Communications Inc. a récemment annoncé le licenciement de 9,4 % de ses employés, et TheStreet.com souhaite réduire ses effectifs de 20 %.