1er/02/2001 • 13h24
Déchets électroniques : l´Union Européenne prend les devants
archmag11
Passage en revue des législations nationales en matière de déchets électriques et électroniques.
Une poignée d’...tats membres se sont déjà dotés de législations en matière de déchets électroniques et électriques. La plupart imposent la reprise gratuite des produits en fin de vie. En revanche, les modes de financement du recyclage diffèrent selon les pays. Au Danemark, ce sont les autorités locales qui se chargent de la collecte et de la valorisation des déchets électroniques. Le financement est assuré par les utilisateurs finaux (consommateurs ou entreprises), par le biais de taxes ou de redevances. En Allemagne, les producteurs supportent le coût du traitement, de la valorisation et de l’élimination des produits. Siemens a ainsi créé une importante usine de tri industriel des plastiques qui emploie une cinquantaine de salariés. Le site reçoit tous les produits (allemands) de Siemens. Les plastiques dépollués et broyés sont ensuite expédiés dans les filières de traitement de la société Bayer. Côté belge, la gestion des déchets est une responsabilité régionale. En Flandres, les fabricants, les importateurs et les détaillants sont tenus de reprendre gratuitement les machines obsolètes. La région bruxelloise suivra prochainement sa voisine flamande. En 2001, un cadre réglementaire commun harmonisera les politiques régionales. La Suède et les Pays-Bas sont à la pointe de la politique du recyclage. Aux Pays-Bas, la mise en décharge de déchets électroniques provenant des collectes sélectives pourrait être interdite avant la fin de l’année 2001. En Suède, la législation prévoit, à partir du 1er juillet 2001, l’interdiction de la mise en décharge, de l’incinération ou du broyage des déchets électroniques qui n’ont pas été dépollués.
|