Le système de paris virtuels sur les attentats, les coups d’Etat et les
assassinats a trouvé une seconde vie dans le privé. Ce marché d’un genre
inédit avait suscité une brève polémique aux Etats-Unis en août dernier,
lors de sa présentation par le Pentagone. Le Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), à l’origine du programme de recherche, dut battre en retraite et annuler ses crédits. Selon le quotidien britannique The Guardian, ce "marché d’analyse politique" (ou Pam, pour "Policy analysis market") verra bel et bien le jour. Net Exchange, l’entreprise de San Diego qui avait participé à sa conception, reprend l’affaire au département de la Défense et compte la lancer d’ici un mois. D’après ses inventeurs, le "Pam" est promis à la "prédiction du futur". Ce marché virtuel de paris considère chaque concept ou raisonnement logique comme un objet manipulable et estimable selon les paramètres d’une marchandise, si "étrange" soit-elle :
"Future’s bright for terror betting" (The Guardian 18/11) :
http://www.guardian.co.uk/usa/story...
"Le MIT ouvre les paris sur l’avenir des technologies" (Transfert, 30/09) :
http://www.transfert.net/a9353
Les hackers ne sont pas responsables du black-out du 14 août qui a plongé une bonne partie de la côte est-américaine dans le noir, selon le rapport d’enquête des experts américains et canadiens, publié hier soir. La rumeur d’une attaque informatique s’était largement répandue alors que la panne d’électricité avait eu lieu deux jours seulement après la contamination de millions d’ordinateurs par le vers MSBlaster. Le rapport dédouane ainsi les hackers en pointant une conjonction malheureuse de divers facteurs : plantage informatique, erreurs humaines, maintenance du réseau électrique déficiente et non respect des procédures. L’infrastrusture physique et logicielle de FirstEnergy, le principal fournisseur d’électricité du nord-est américain et du sud canadien, en prend pour son grade. Néanmoins, les experts affirment que le fait de connecter de plus en plus les systèmes de contrôle internes à internet représente, à terme, un danger certain. Conclusion : si ce ne sont pas les hackers qui ont fait le coup cette fois-ci, les compagnies électriques doivent prendre garde à ne pas leur prêter le flanc dans l’avenir.
"Hackers Did Not Cause Blackout - Report" (Washington Post)
http://www.washingtonpost.com/wp-dy...
"Computer Glitch Played Part in Blackout" (AP)
http://apnews.myway.com/article/200...
La version 2.6 du logiciel P2P Kazaa "surfe sur un fil de funambule" selon le site spécialisé Ratatium. D’un côté, elle renforce l’esprit communautaire pour les habitués du réseau d’échange de fichiers ; de l’autre, elle tente de favoriser aussi une utilisation commerciale (c’est-à-dire légale et payante) du P2P. Testée en version beta depuis le début du mois, la version 2.6 finale enterrine l’usage des "hashlinks", qui permettent de proposer du téléchargement sur un site en passant directement par les serveurs de Kazaa (et non par le serveur du site). De plus, la 2.6 autorise les téléchargements groupés (par exemple, un album entier en 12 mp3 plus quelques .jpg pour la pochette et le quatrième de couv’). Côté commercial : possibilité d’acheter des fichiers, ou d’obtenir des licenses d’utilisation payantes selon l’usage que l’on veut en faire. Kazaa a passé un accord avec Ringtone Channel, pour télécharger des sonneries de portable reprenant les hits du moment. Après sa campagne de pub dans la presse magazine et cette version 2.6, Kazaa confirme qu’il sait danser sur ses deux pieds :
"Kazaa 2.6 : de vrais changements !" (Ratatium)
http://www.ratiatum.com/p2p.php?art...