Puretunes.com, une nouvelle plateforme P2P espagnole lancée mardi 20 mai,
semble avoir trouvé un bon filon : un vide juridique dans la législation espagnole
qui permettrait à des sites de vendre des chansons sans l’accord des maisons de disque...
Puretunes propose aux internautes des abonnements sur une base horaire pour télécharger
des chansons pour lesquelles il a conclu des accords avec des associations espagnoles
d’auteurs, compositeurs et interprètes, ce qui lui permet de verser des droits aux auteurs
tout en se passant de l’accord de leurs maisons de disques. L’IFPI (International Federation of Phonographic Industry), l’association professionnelle
internationale qui représente l’industrie musicale,
a déclaré qu’elle n’avait pas encore décidé si elle
entreprendrait une action judiciaire. Puretunes a conclu un accord de partenariat avec Grokster,
un service de partage gratuit de fichiers
qui a récemment gagné un procès contre l’industrie musicale aux Etats-Unis :
Un site espagnol défie les "majors" du disque (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/030520/85/...
C’est une première aux Etats-Unis : l’Etat de Washington (Etats-Unis) interdit la vente
de jeux vidéo "violents" aux mineurs de moins de 17 ans. La loi signée par le gouverneur
Locke vise spécifiquement les jeux qui mettent en scène des attaques contre les forces
de l’ordre ou les agents fédéraux, comme Grand Theft Auto 3. L’Interactive Digital Software Association, représentant l’industrie du jeu, a déjà fait savoir qu’elle comptait mener une action juridique contre
cette loi et rappelle qu’elle avait largement contribué à rendre inconstitutionnel un texte
similaire adopté à Indianapolis. D’autres projets de régulation sont néanmoins à l’étude :
à Washington, le Protect Children from Video Game Sex and Violence Act, qui avait été
retoqué l’année dernière, est actuellement réexaminé par la commission du Sénat chargée des questions criminelles, du terrorisme et de la sécurité intérieure :
Wash. bans ’violent’ game sales (CNN Money)
http://money.cnn.com/2003/05/20/tec...
La DARPA (Defense Advanced Projects Research Agency), le "laboratoire" des services
de sécurité américains, met au point un nouvel outil de pointe dans l’espionnage des particuliers.
Lifelog est un programme destiné à agir comme un véritable aspirateur d’informations personnelles.
Emails échangés, programmes TV regardés, magazines lus... Life log enregistre tout,
et même un peu plus : il pourrait agréger des données physiques (lieux de déplacements,
état de santé, etc.) en croisant d’autres sources que le traditionnel espionnage
des communications. La DARPA avait déjà fait bondir les défenseurs américains des droits de l’homme et de la vie privée avec son projet Total Information Awareness Program (TIA), dirigé par un ancien militaire mouillé dans le scandale de l’Irangate. Lifelog, son successeur inavoué, est déjà qualifié aux USA de "TIA puissance 3" :
A Spy Machine of DARPA’s Dreams (Wired)
http://www.wired.com/news/business/...