Encore méconnu il y a quelques mois, le XML (pour eXtensible Markup Language) est en passe de détrôner le HTML dans le cœur des webmasters.
Encore méconnu il y a quelques mois, le XML (pour eXtensible Markup Language) est en passe de détrôner le HTML dans le cœur des webmasters. Ce langage décrit la structure d’échanges de données dans certaines pages web. C’est un métalangage, c’est-à-dire qu’il permet d’intégrer dans une page n’importe quel type de format de données. Contrairement au HTML, il offre ainsi la possibilité de créer, selon le besoin, de nouvelles balises (marqueurs textuels qui gèrent le contenu et l’affichage d’une page web). C’est d’ailleurs pour dépasser les limites de ce dernier que, dès 1996, le XML Working Group, sous l’égide du W3C (consortium chargé d’inventer les standards techniques du Web), a planché sur la mise au point ce nouveau format. En séparant le contenu de la présentation, le XML simplifie très largement l’adaptation d’une page web à différents terminaux (navigateur web, PDA, Pocket PC...). Le XML a été reconnu par le W3C, le 10 février 1998, et intégré dans les versions 4.0 de Netscape et d’Internet Explorer. Il le sera aussi dans Office XP (Excel et Access) de Microsoft.
HTML (HyperText Markup Language)
C’est un langage qui permet, à l’aide de balises prédéfinies, de décrire la façon dont un document doit être affiché à l’écran et de gérer les liens hypertextes. Mais ce faisant, il ne sépare pas le fond de la forme. Le concept de feuille de style (CSS) est apparu en 1997, avec la version 4.0 du HTML.
DHTML (Dynamic HyperText Markup Language)
Ce n’est pas réellement un langage comme le XML ou le HTML, mais un ensemble de technologies destiné à rendre les pages web plus interactives. Il repose sur le HTML, le Javascript et les feuilles de style.
Javascript
C’est un langage de programmation directement intégré au code HTML. Le Javascript s’exécute directement sur le poste de l’utilisateur, et non sur un serveur. Il permet d’ajouter de l’interactivité dans les pages web.