Terminator 2 revient pour 5 jours - L’Amérique protège ses bloggers - Pas nées et déjà mères - En voiture, Big Brother !
La réédition du film Terminator 2 en DVD-Rom haute définition contient un système anti-piratage qui oblige les acquéreurs
à demander une autorisation de visionnage sur le web et à révéler leur adresse IP. La licence
ainsi obtenue est valable pour une durée de cinq jours renouvelables. Même s’il est copié,
le DVD n’est donc lisible que sur un seul poste à la fois. Ce système DRM (Digital Rights Management)
a été mis au point conjointement par SyncCast et Digital Envoy et utilise la technologie DRM
intégrée au lecteur Windows Media 9 de Microsoft. Le porte-parole de SyncCast assure que, malgré
les contrôles réguliers, aucune donnée personnelle n’est envoyée à SyncCast ou Microsoft sans
l’auorisation de l’utilisateur.
Five-day ’Terminator 2’ licence stymies pirates (ZDNet UK)
http://news.zdnet.co.uk/story/0,,t2...
La Cour suprême des Etats-Unis a étendu la protection offerte par le Premier amendement de la Constitution américaine (qui garantit la liberté d’expression) aux éditeurs en ligne non-commerciaux. La juridiction
fait une différence entre médias traditionnels, qui vendent de l’info mais aussi de la confiance et peuvent
être de fait poursuivis pour diffamation assez facilement, et les éditeurs non professionnels,
comme les bloggers ou les modérateurs de listes qui, eux, exercent en amateurs et à titre gracieux
leur liberté d’expression.
"Cette liberté d’expression ne peut s’exercer si vous êtes tenu pour responsable de chaque phrase
que vous copiez, collez et forwardez", analyse Cindy Cohn, directrice des affaires juridiques à
l’Electronic Frontier Foundation, une organisation de défense des libertés sur internet :
Bloggers Gain Libel Protection (Wired)
http://wired.com/news/politics/0,12...
La recherche génétique soulève un nouveau cas d’école pour tous les comités d’éthique du monde :
celui de la mère biologique qui n’est elle-même pas encore née. Une équipe de chercheurs israélo-néerlandaise a
en effet réussi à prélever des ovaires sur un foetus avorté et à les cultiver in-vitro. L’expérience, menée au Centre hospitalier Meir de Kfar Saba (Israël),
a montré qu’on peut les stimuler et leur faire franchir plusieurs étapes de maturation jusqu’à
l’obtention d’embryons.
Le comité d’éthique interne à l’hôpital avait donné son accord pour cette recherche et avait requis
le consentement des femmes qui avaient avorté, a précisé le gynécologue Tal Biron-Shental.
Néanmoins, une levée de boucliers des organisations anti-avortement a accueilli la présentation
des résultats. Des médecins déclarent que ce genre d’expériences est légitime dans un cadre de
recherche, mais que leur application à la reproduction humaine est beaucoup plus discutable :
Era of ’unborn mother’ looms as scientists use aborted foetuses to grow human eggs (The Independant)
http://news.independent.co.uk...
Après l’enregistrement des données personnelles, la reconnaissance faciale, voici la surveillance automobile. La DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), le laboratoire technique du renseignement américain,
a mis sur pied un nouveau projet de surveillance baptisé "Combat Zone That See". Celui-ci utiliserait
des caméras pour enregistrer les numéros de plaques minéralogiques, les visages des passagers et,
éventuellement, les comportments suspects. La DARPA affirme que cet outil est réservé à des applications
militaires, mais les défenseurs de la vie privée n’y croient guère. La DARPA a relancé récemment
le programme TIA (Total Information Awareness), puis a créé le réseau de caméras intelligentes
DIVA, qui fut utilisé lors de la finale du Super Bowl pour tester ses capacités en termes de reconnaissance faciale :
U.S. Develops Urban Surveillance System (Washington Post)
http://www.washingtonpost.com/wp-dy...