Robocop chez les sourds - Le sacerdoce du DJ chinois - Sherlock Holmes, détective artificiel - L’encre plus chère que le champagne
Un groupe d’intervention de la police d’Etna (Maine, USA) a utilisé un robot pour mettre fin à une violente dispute conjugale dont les deux protagonistes étaient sourds. Dans ce genre de situation, la police tente habituellement d’entrer en communication avec le suspect pour négocier une fin pacifique. Dans le cas présent, l’usage du téléphone était voué à l’échec et la non maîtrise du langage des signes posait problème. L’homme étant en possession d’une arme à feu, toute tentative de désarmement par un policier aurait été en outre très dangereuse. Finalement, l’équipe a écrit un message percutant sur un panneau que le robot a été chargé de transporter jusque dans la maison. L’homme a lu le message qui lui ordonnait de joindre la police au téléphone ou de sortir les mains en l’air. La première option étant impossible compte tenu de son handicap, le suspect s’est aussitôt rendu. Le robot, qui a été acheté en avril grâce à une subvention fédérale, est décrit comme mesurant entre 90 et 120 centimètres, équipé de lourdes roues et disposant d’un rayon d’action de 350 mètres autour de son opérateur :
Arrestation d’un humain par un robot ! (Vie Artificielle)
http://www.vieartificielle.com/nouv...
Robot helps police defuse alleged dispute (Central Maine)
http://www.centralmaine.com/news/st...
Le magazine américain Wired publie un reportage consacré aux méthodes "high-tech" des DJ chinois. Le vynile étant considéré comme un produit de grand luxe, les DJ locaux n’ont d’autres ressources que de mixer quasi-exclusivement sur CD gravés, ou directement en mp3. Engagés dans une utilisation forcenée du réseau, les amateurs d’électronique se sont organisés pour pourvoir télécharger les morceaux et s’approprier les outils permettant de les partager, de les distribuer et de les mixer. Wired explique notamment que, pour les DJ hip-hop locaux, la musique disponible à l’achat est considérée comme bassement commerciale, alors que tout ce qui vient des réseaux d’échange bénéficie d’une image forcément "underground". Christiaan Virant, pionnier du mix par ordinateur installé à Pékin, affirme d’ailleurs que "les jeunes chinois sont souvent bien mieux informés que les étrangers, car ils doivent fournir de gros efforts pour recevoir l’info et, par conséquent, lui donnent beaucoup plus de valeur". Contraints à l’avant-garde, les DJ chinois prouvent que l’avenir du mix est numérique :
It’s Hard, Being a Chinese DJ (Wired)
http://www.wired.com/news/culture/0...
Des ingénieurs de l’université d’Edimbourg (Ecosse) ont présenté un nouveau logiciel d’investigation criminelle baptisé "Sherlock Holmes". Grâce aux indices fournis par les enquêteurs, le logiciel explore tous les scénarios possibles et suggère des pistes pour résoudre les affaires de mort suspecte. Le programme donne son idée sur les cas qui lui sont soumis, allant même jusqu’à calculer des probabilités pour chacun des scénarios explorés. "Sherlock Holmes" utilise une base de données constamment mise à jour, dès que des éléments nouveaux peuvent permettre d’améliorer la pertinence de son jugement : objets retrouvés sur des scènes de crimes, conclusions des enquêtes médico-légales, récits de témoins, etc. De la sorte, le système est à la fois capable d’analyser un cas précis et de développer un savoir-faire général et, à force de voir passer des affaires, devrait devenir de plus en plus perspicace. "Sherlock Holmes" est encore en phase de développement et pourrait commencer à être utilisé par les forces de police dans les deux ans à venir. L’introduction d’outils d’intelligence artificielle dans le travail des enquêteurs devrait permettre d’améliorer le taux d’élucidation des affaires criminelles :
Le logiciel mène l’enquête (Fluctuat)
http://www.fluctuat.net/breve.php3?...
Le magazine de l’association de consommateurs britannique Which ? a publié une étude sur le prix des cartouches de toner pour imprimantes dont il ressort que l’encre est plus chère que le champagne ! Une cartouche couleur HP revient à 1,70 livre-sterling par millilitre, alors que le Dom Perignon 1985 plafonne à 23 pence par millilitre. Which ? dénonce par ailleurs la fâcheuse habitude des imprimantes à envoyer des avertissements prématurés concernant l’épuisement des cartouches. Prenant l’exemple d’un modèle Epson, Which ? affirme que, lorsqu’on ne tient pas compte de l’avertissement, on peut imprimer entre 17 % et 38 % de pages en plus, d’une qualité acceptable, avant que la cartouche ne soit effectivement épuisée. Which ? rappelle que l’année dernière, une enquête de l’Office for Fair Trading (Bureau pour un commerce juste) avait recommandé que les équipementiers fournissent des informations plus claires sur le prix et le remplacement des cartouches d’encre :
Printer ink seven times more expensive than Dom Perignon (The Register)
http://www.theregister.co.uk/conten...