La mesure controversée d’un projet de loi anti-drogue a été annulée sous la pression des associations. Elle prévoyait d’incriminer tout site publiant ou renvoyant vers toute information relative aux drogues.
La puissante Association de défense des libertés civiles (ACLU) se frotte les mains : elle a obtenu l’annulation par la Commission judiciaire de la Methamphetamine Anti-Proliferation Act d’une mesure introduite en mai 2000 qui avait suscité un véritable tollé. Elle prévoyait de criminaliser tout site qui parlerait ou qui afficherait un lien vers d’autres pages Web fournissant une information sur les drogues. Information de type publicitaire naturellement, c’est-à-dire une apologie de la consommation, mais également tout contenu relatif aux drogues. L’intitulé du projet de loi semble pour le moins flou, mais les moyens d’agir ne l’étaient pas du tout : le texte autorisait les forces de police à faire des perquisitions au domicile et sur le lieu de travail sans mandat d’arrêt !
Les parlementaires ont compris que la "Meth" allait un peu loin dans un pays où le premier amendement de la Constitution, celui qui garantit la liberté d’expression, est un argument qui balaye tous les autres. Mais si les organisations favorables à la légalisation des drogues douces et l’ACLU ont gagné une partie, leurs avocats rappellent au magazine Wired que le projet de loi anti-drogue en discussion contient d’autres mesures répressives contre les consommateurs de drogues douces au nom de la lutte contre la criminalité.
http://www.wired.com/news/politics/0,1283,37784,00.html
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