Napster repart, c’est officiel. Le 29 octobre 2003, la célèbre plateforme peer-to-peer sera à nouveau en ligne, mais les internautes américains peuvent déjà se préinscrire. Comme prévu, Roxio, l’éditeur de logiciels qui a racheté l’enfant terrible du P2P, présente un Naspter policé à la politique marketing bien sage : 500 000 morceaux disponibles en téléchargement à 0,99 cents pièce, ou 9,99 dollars l’album, ou encore sur abonnement illimité à 10 dollars par mois. Les formats et le verrouillage anti-copie sont 100 % Microsoft. Un banal site de téléchargement légal de plus, sur le modèle de l’iTunes Music Store d’Apple ou de MusicMatch. Détail : le constructeur Gateway proposera Napster 2.0 sur ses PC, avec un essai gratuit :
"Napster 2.0, le voile est tombé" (Generation MP3)
http://generationmp3.com/breve.php3...

Une journaliste noire du quotidien Los Angeles Weekly décrit le choc qui a frappé un de ses confrères du magazine Newsweek, noir lui aussi, quand il a passé un test ADN "ethnique". Commercialisé par la société DNA Print Genomics, ce type de test permet de déterminer ses origines génétiques. Résultats : 57 % indo-européen, 39 % "américain natif", 4 % asiatique oriental... et zéro % africain pour le journaliste. Celui-ci s’interroge sur les notions de race et de "négritude", qui deviendrait, avec la génomique personnelle, graduelle, et non absolue, ainsi que l’avaient imposée les lois racistes américaines pointant du doigt tous ceux qui étaient "non-blancs". "Le viscéral", arbitraire mais ferment d’unité, contre "la rationalité"...
"Black like I thought I was" (LA Weekly)
http://www.alternet.org/story.html?...

Microsoft est de nouveau poursuivi en justice, cette fois-ci par une simple mère de famille californienne. Victime d’une usurpation d’identité, elle accuse Microsoft d’être responsable des failles de sécurité qui ont permis au pirate de lui voler ses données personnelles (nom, numéro de sécurité sociale et de carte bancaire). Avançant que le leadership de Microsoft représente "un risque à l’échelle mondiale pour la sécurité des personnes", elle a demandé à ce que sa plainte relève d’un "recours collectif en justice" ("class-action suit"), qui lui permettrait de représenter l’ensemble des utilisateurs américains de Windows. Microsoft prendrait l’affaire très au sérieux.
"Quand une mère de famille californienne défie Microsoft" (VNUNet)
http://www.vnunet.fr/actu/article.h...