À Singapour, des psychologues font le tour des écoles pour une campagne de prévention d’un nouveau type : éviter l’intoxication au Web.
Un nouveau job pour les psychologues scolaires : détecter les addictions au Web. La Net addiction n’est pas nouvelle, c’est son étendue qui commence à inquiéter parents d’élèves et professionnels de l’éducation. D’après The Straits Times, quotidien singapourien, seuls quelques cas avaient été décelés jusque-là dans les établissements scolaires. Cette année, 20 à 30 drogués du Net ont été repérés selon le gouvernement. Les psychiatres, eux avancent même le chiffre de 50 shootés annuels. Plus alarmant encore, 10 à 15 % des étudiants touchés auraient des pensées suicidaires.
Un drogué du web présente les mêmes symptômes de manque et de souffrance que n’importe quel autre toxicomane. Le Net addict en oublie de dormir, ne travaille plus, et augmente régulièrement ses doses, ce qui l’amène parfois à se planter devant un écran jusqu’à 20 heures par jour. En période de manque, il est énervé, agité et de mauvaise humeur. Un vrai toxico. Les psychiatres ont donc commencé une ronde d’alerte dans les écoles secondaires. Le traitement proposé ressemble à quelque chose du genre : "Je m’appelle Marty et je suis un Internet addict." Les psychologues précisent quand même qu’un enfant surfeur n’est pas obligatoirement un drogué du net. Soulagé ?