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1er/08/2001 • 19h28

Le sexe sauvera-t-il le Net ?

archmag16
Sur Internet, le cul est partout. Business juteux, il fait mentir les pessimistes qui prédisent l’échec du e-commerce. Mais le marché du sexe sera-t-il assez vigoureux pour sauver tout un pan de la netéconomie ? Et entraîner dans son sillage le Web non marchand ? Transfert a mené l’enquête dans les salons privés du Réseau et les bordels numériques.

« Aller dans les boîtes échangistes, c’est devenu aussi banal que de dîner chez Guy Savoye, et c’est à peu près le même prix ! » Christophe Bertin, qui lance, en juillet, la chaîne hot de CanalWeb, veut convaincre que MysexyTV est dans l’air du temps. On voit du cul partout : intime dans les écrits de Catherine Millet, sado-maso dans les pubs des couturiers, et mode d’emploi sur la couverture des magazines. Internet, surtout, regorge de fesse, sur le Web, bien sûr, mais aussi dans les salons vidéo du logiciel CU-See-Me, comme en fichiers téléchargeables sur FTP. Alors que le Net fait fuir les investisseurs, le cul, maintes fois salué comme vulgarisateur des nouvelles technologies (lire encadré p. 32), fait figure de pilier du e-commerce. Mais le business du sexe sera-t-il assez vigoureux pour sauver, d’une part, tout un pan de la netéconomie et entraîner, d’autre part, le Web non marchand dans son sillage ?

Rentabiliser les tuyaux « On a des business plans en or, assure Patrice Macar, fondateur de sexyavenue.com. On est rentable, on a des revenus diversifiés, des modèles validés. Les annonceurs nous achètent tout l’espace disponible... » Lorsqu’il a lancé, en février 2000, ce business porno-soft, il a fait appel à des capital-risqueurs. Il a ainsi levé 1,5 million de francs auprès de l’un des industriels du X français, Creanet, et d’un investisseur privé ayant déjà pris des participations dans des start-ups comme 404 Found et supersecretaire.com. La recette de Patrice Macar ? 20 000 visiteurs uniques mensuels, dont 5 000 payants. Certains prennent un abonnement mensuel de 149 francs pour accéder à des vidéos, des photos, des dialogues « live webcam » avec une strip-teaseuse. « Ça fait 40 % de mes revenus. Les boutiques sex-shop représentent 40 %, la pub 10 %, et la vente de contenu éditorial à M6, Lycos, ou Europe 2, 10 %. » Sexyavenue, implanté en France et en Grande-Bretagne, s’apprête à conquérir l’Espagne et l’Italie. D’ici à la fin de l’année, il faudra lever 15 à 20 nouveaux millions de francs pour financer la croissance de l’entreprise... N’y aurait-il donc pas de krach de la netéconomie pour le X ?

L’une des raisons pour lesquelles ce business se porte encore assez bien, c’est qu’il se soucie peu des humeurs du marché publicitaire, fort déprimé en ce moment. Mais il y a d’autres explications, sans lien avec la conjoncture. Rafi Haladjian, le boss de Fluxus, fournisseur d’accès à Internet, en sait quelque chose. Il fut l’un des pionniers de la télématique, et notamment du minitel rose de 1986 à 1994 : « Je ne me suis pas dit un jour, tiens, je vais faire du cul. Comme tout fournisseur de services en ligne, j’avais des frais fixes de bande passante et de serveurs. Pour les rentabiliser auprès de mes clients, il fallait que je propose des services satisfaisants trois critères : fréquence du besoin (ce n’est pas le cas pour les annonces immobilières), étalement sur la plus large plage horaire (la Bourse a le mauvais goût de fermer à 17 h 30), caractère addictif. Seul le cul répond à tous ces critères. Peut-être aussi les jeux en ligne, mais c’est encore un marché marginal. »

La même contrainte pèse sur les opérateurs Internet. Free est sans doute la société qui l’a le mieux compris. Contrairement à la plupart des hébergeurs gratuits, qui suppriment les comptes des internautes créateurs de pages perso pornos, il laisse leur « créativité » s’exprimer. Cela draine beaucoup de trafic, qui vient souvent des ...tats-Unis. Et, même si la bande passante coûte cher, cela permet à Free de négocier de meilleurs tarifs d’interconnexion avec les opérateurs américains. En gros, dans le cadre des accords de compensation (« peering »), les opérateurs américains consentent des réductions aux entreprises étrangères qui créent beaucoup de trafic « sortant » (des ...tats-Unis vers l’Europe, par exemple), puisqu’ils gagnent de l’argent sur ces « sorties »... Grâce à ses coûts réduits, Free peut se permettre d’être gratuit. L’inventeur de cette formule magique, Fermic, est une société issue du minitel. Amusant, non ?

Plus de chiffre, moins de marge

Malgré ces qualités suprêmes, le cul n’est pourtant plus le business qu’il était. Car la concurrence s’accroît d’année en année, amincissant les profits de chacun. Rafi Haladjian se souvient des glorieuses années où il margeait à 1 000 % sur le minitel : « À partir de 1989, il y a eu un tas d’articles dans les journaux. Une foule de gens ont débarqué sur le créneau. La marge est tombée à 100 %. » C’est encore honorable. Mais la dégringolade a continué sur Internet. L’essor de la netéconomie a suscité les espoirs les plus fous chez des créateurs d’entreprises, en général jeunes, et pas aussi coincés que leurs aînés. Sans compter les amateurs qui ont fait irruption sur ce marché.

En 1998, le cabinet Forrester Research évaluait le marché mondial de l’Internet « adulte » à 1 milliard de dollars - un chiffre sans doute gonflé, mais qui a produit son petit effet à l’époque. En 2001, selon la même société, plus du cinquième des internautes avaient déjà testé un site X. D’autres estimations circulent : la moitié du trafic Internet, du mail à l’IRC, et près de 60 % des flux financiers seraient liés au commerce du sexe.

...videmment, avec de tels chiffres, les éditeurs se sont plus encore rués sur le filon. « L’industrie adulte est le principal annonceur du Web, renchérit Alexandre Garnier, créateur de la première régie publicitaire spécialisée, AWE. Demandez à Yahoo !, Lycos, Altavista, s’ils ne sont pas contents qu’on vienne leur acheter les mots-clés “ sex ’’, “ xxx ’’, “ porn ’’ ! Les contrats avec les moteurs de recherche valent plusieurs millions de francs à l’année. » Les marges sur le Net n’en fondent que plus vite. Elles sont tombées en dessous de 30 %, et souvent moins. Patrick Pouget, PDG d’Euphocom, une entreprise parisienne de trois personnes qui administre 70 sites pornos et le portail avenue-videox.com, ne croit même pas à ces estimations : « Notre marge, c’est entre 5 et 8 %. Il faut faire du volume pour s’en sortir, comme dans n’importe quel autre business. Je connais au moins trois ou quatre PME du X qui se sont cassé la gueule, il y a un an, parce qu’elles voyaient trop gros. Il leur est arrivé la même chose qu’à beaucoup de start-ups. » Il est difficile de vérifier les marges réalisées par ces entreprises, car la plupart gardent jalousement le secret. Mais, sur le bilan financier de Creanet, poids lourds français du X introduit en Bourse, on constate que la marge d’exploitation est de 6,5 % en 2000, pour 116 millions de francs de chiffre d’affaires et 3,8 millions de bénéfices.

Tout n’est pas rose pour les indépendants

Alléchés par de fausses perspectives, les particuliers ont foncé sur l’occasion de ramasser du blé. Certains s’en sortent bien. L’internaute « Cdujolix », étudiant en école de commerce en Belgique, se met 7 à 8 000 francs français dans la poche chaque mois. « J’ai acheté le nom de domaine 200 francs, loué le serveur 400, et je repique des photos gratuites sur le Net. Mes revenus proviennent du kit de connexion aux live shows de Carpe Diem. Depuis deux mois, ils ont bondi de 20 % grâce aux nouvelles niches thématiques : teen, femmes mûres, voyeurs... » Ledit kit est un logiciel qui permet de facturer la connexion à la durée, en mode audiotel, grâce à des reversements par, France Télécom, à l’éditeur de contenu. En l’occurrence, il s’agit du kit édité par Carpe Diem, mais ce pourrait être ceux de Utel, Pasdeproblème, ou des Canadiens Faitdufric et Youmakemoney. Au tarif de 9,21 francs la minute, le webmaster indépendant empoche 170 francs par heure. C’est la poule aux œufs d’or...

Mais attention, monter un site X ne signifie pas nécessairement faire fortune, comme l’ont appris à leurs dépens certains des webmasters indépendants qui se retrouvent sur le forum professionnel webmasterix.net. « Sur 300 responsables de sites, quatre disent gagner plus de 100 000 francs par mois, explique Larry, l’hôte de ces lieux. Ceux-là sont à plein temps, ils n’ont plus de week-ends ni de soirées. Le secret, c’est 20 % de création de sites, et 80 % d’efforts de promotion. » Et encore s’agit-il de pionniers, actifs depuis un an : « Les places sont de plus en plus chères pour les nouveaux. »

À côté du malin Cdujolix, Joelang, commerçant de son état, se donne beaucoup plus de mal pour des résultats moins probants. Il a créé sept sites X, sur lesquels il travaille comme un forcené pendant ses insomnies et ses heures d’inactivité à la boutique : « J’ai gagné onze francs le premier mois ! Heureusement que je ne compte pas sur ce revenu, parce qu’au bout de trois ans, j’en suis à 6 000 francs par mois. » Pour percer, il faut maîtriser les ficelles du marketing. Avec l’expérience, on apprend qu’un site ne suffit pas pour se faire connaître. « On le reproduit à trente exemplaires, comme ça on inonde les moteurs de recherche, explique Stefan, salarié d’Euphocom. Et puis, on fabrique un site adapté à chaque moteur, parce que leurs critères varient. Les méthodes d’indexation du X sont les plus évoluées de l’Internet. »

Les petits malins qui croyaient qu’il suffisait d’indiquer « Pamela Anderson » dans les marqueurs qui servent à indexer un site en seront pour leurs frais : la combine est archi-usée. Il faut se renouveler. On laisse tomber les bannières de pub rémunérées au clic, parce que ça ne paie pas - le X l’a découvert avant les autres. On s’inscrit dans les annuaires, notamment dans le répertoire rose de Yahoo !, diplomatiquement « fermé » en avril, pour rouvrir dans la plus grande discrétion en mai. Surtout, on évite le spam. Mais on ne s’interdit pas d’inscrire, en tout petit petit, et de planquer en bas de page le tarif du kit de connexion à 9 francs la minute. Et tant pis pour les internautes qui reçoivent la douloureuse...

Bientôt la curée

Les « sponsors », comme se désignent les éditeurs de contenu X, font l’autruche. C’est ce qu’avoue le fondateur de l’une de ces sociétés, sous couvert d’anonymat : « Vous savez, on a plusieurs milliers de webmasters X en contrat. On essaie de les empêcher de dire que la connexion est gratuite, mais c’est difficile de les surveiller tous. En revanche, on les laisse faire quand ils promettent une vidéo avec Loana dans toutes les positions. C’est leur problème s’ils mentent. Et puis ne nous cachons pas, ce sont de petits malins : ça rapporte énormément. » (lire « Les arnaques du X » p. 39) D’ailleurs, parmi les petits, les webmasters X sont ceux qui s’en tirent le mieux. Les « producteurs » amateurs, comme Laura, ou, un peu plus professionnels, comme Véronique Lefay (lire p. 30), font face à des coûts importants. Pour rentabiliser leur site, ils font payer des abonnements. Parfois même, ils recourent aux micropaiements : à chaque consultation, le client verse quelques francs. Le micropaiement est souvent présenté comme la panacée pour sauver les sites désertés par la pub depuis le e-krack, y compris les sites non-marchands.

Malheureusement, au sein du Web militant, seul Olivier Nicolas affiche clairement la couleur : les abonnements à l’Orgsexe, site de cul intelligent (mais de cul quand même) servent à financer l’Organe, webzine dérangeant. La fesse pour garantie de l’indépendance. Aucun autre webzine français n’a, depuis, osé...

Et puis, le micro-paiement ne s’est rééllement implanté qu’aux ...tats-Unis (lire encadré p. 37). Là-bas, des dizaines de programmes AVS, pour Age-Verification System, proposent aux amateurs de s’abonner à leurs réseaux : ils proposent d’accéder à la tripotée (qui peut aller jusqu’à plusieurs milliers) de sites partenaires en payant une seule fois. Abonné, l’internaute amateur de charme disposera d’un login et d’un mot de passe lui permettant d’accéder à des contenus protégés, inaccessibles sans abonnement. Conçus pour bloquer l’accès aux mineurs (qui ne sont pas censés disposer d’une carte bancaire), ils servent aujourd’hui surtout à rémunérer les webmasters. Ces derniers touchent un pourcentage sur chaque AVS vendu via leurs sites.

Dans l’Hexagone, où l’internaute croit toujours qu’un méchant hacker, prêt à lui piquer sa carte bleue, se cache dans l’ordi, ce type de solutions n’a toujours pas fait ses preuves. Les Français, qui ont biberonné du minitel depuis leur plus tendre enfance, pourraient préférer une solution où : 1- On n’a pas besoin de sortir sa CB à chaque fois qu’on veut acheter un article de journal ; 2 - Il n’y a pas de formulaire à remplir ; 3 - On n’envoie pas ses coordonnées bancaires dans la nature. En gros, une solution de paiement à distance, semblable au Kiosque Micro (France Télécom) pour les sites X.

France Télécom et les pornographes

Mais, avec ce type de solutions, le temps est compté. En effet, France Télécom a annoncé, en juin 2000, qu’en septembre, à l’occasion du lancement de sa nouvelle plate-forme technologique, le palier supérieur de facturation serait rabaissé : les sites X pourront au maximum taxer leurs clients 5,53 francs la minute, au lieu de 9,21 francs auparavant. Les effets sur le revenu des petits ne se font pas encore sentir, car les contrats déjà conclus continuent à courir jusqu’à septembre. Mais la suite sera plus dure. « Les gains vont être divisés par deux pour tout le monde, et ils ne seront pas compensés par la hausse du trafic de 10 %, prévoit un éditeur de sites X. Comme les coûts sont fixes, la plupart des indépendants vont abandonner leur hobby. » Si le sexe sauve le Net, il ne sauvera pas celui des petits.

En revanche, les pros vont avoir le champ libre, France Télécom le premier. L’opérateur n’a pas une position d’une grande clarté quant à la pornographie sur le Kiosque Micro. Officiellement, elle est interdite par la charte Teletel. C’est une façon de se plier à l’article L 227-24 du Code pénal, qui interdit de diffuser de la pornographie lorsqu’elle est susceptible d’être vue par des mineurs. Mais l’opérateur se résout rarement à débrancher les contrevenants, sauf lorsque les internautes sont trop nombreux à refuser de payer la note. « Nous avons été saisis par France Télécom d’une vingtaine de dossiers depuis janvier, relève Hervé Souymiè, du Conseil supérieur de la Télématique. Ils faisaient tous l’objet d’une procédure d’urgence. Mais les contrevenants ont signé plusieurs contrats... » Un site de cul disparu, dix de retrouvés.

Sachant que le chiffre d’affaires mensuel de France Télécom sur Internet est, grâce aux kits, de plusieurs centaines de millions de francs, le X sur Audiotel est assurément un gros business. Au service de presse, on explique qu’on ne connaît pas « la part des services dits‘‘ roses ’’ dans le C.A du Kiosque Micro, puisque ces services se développent de manière très sournoise. » Mais certains murmurent que cela représente à peu près la totalité. En supprimant les paliers tarifaires les plus élevés, France Télécom peut espérer une diminution du nombre de litiges et de factures impayées : l’Internet rose pépère.

La libéralisation du X

Certains webmasters prêtent à France Télécom l’intention de réellement bannir l’Internet X en France, fin septembre, pour des questions d’image. On en doute, vu ce que cela rapporte. Les « sponsors » (ou éditeurs de sites pornos), eux, considèrent que le problème n’est pas dans l’interdiction de la pornographie par la charte de France Télécom, fort compréhensible. C’est l’absence de logiciels de filtrage pour la protection des mineurs, en France, qui grève l’industrie. Si de telles applications existaient, on n’aurait pas besoin d’interdire le cul sur Kiosque Micro. Et ce serait d’autant plus utile que quantité d’images hardcore sont disponibles gratuitement sur le Web...

L’autre grand changement, toujours en septembre, sera la libéralisation de l’Audiotel en France. D’autres opérateurs de télécommunications, tels Prosodie (un ex du minitel rose, encore) ou Belgacom vont entrer en scène, et proposer des formules de paiement par téléphone pour des sessions Internet. Ceux-là n’ont pas de charte Teletel interdisant la pornographie. Avec eux, on pourra utiliser librement les logiciels de « minitélisation du Net » qui sont à l’étude depuis deux ans. Aujourd’hui, ils fonctionnent avec les modems bas débit. Mais la société française Tel2Get vient tout juste de rendre cette formule viable pour le haut débit. Fini les images saccadées du Kiosque !

« Notre solution est particulièrement adaptée au X, concède Xavier Renard, mais elle a évidemment vocation à se déployer dans tous les domaines. » Imaginez tout ce qu’on pourrait rendre payant sur le Web : les articles de journaux, la météo, la consultation en webcam d’un spécialiste des placements boursiers ou bien d’un astrologue, les fichiers musicaux, les animations, et bientôt les films... En octobre, il va falloir observer les marchands de fesse français. Leurs modèles de facturation, leurs péages sur Internet vont servir de test pour tout ceux que le Web gratuit ne nourrit plus. Le X ne sauvera peut-être pas le Net, mais au moins quelques entrepreneurs.

 
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