22/02/2001 • 17h59
Le Web est un receleur de reliques
Un Américain se bat pour que cesse le recel des saintes reliques via Internet : os de saints, morceaux d’étoffe... Son association a du pain (bénit) sur la planche.
Encore un secteur - méconnu du grand public - que l’Internet a littéralement chamboulé : le commerce de reliques. Ces morceaux de chair, d’os ou de vêtement ayant appartenu à des saints, font aujourd’hui l’objet d’un véritable marché noir sur Internet, selon le magazine Salon. Et c’est pour se dresser contre ce trafic d’orteils, de phalanges ou de bout de tissus irradiés par la grâce des martyrs chrétiens, qu’un Américain au nom prédestiné, Thomas Serafin, a décidé de passer à l’action. Ce photographe a en effet créé l’International Crusade for Holy Relics (Croisade internationale pour les saintes reliques) pour repérer les receleurs d’objets sacrés et les "convaincre de leur erreur", avec l’aide de la justice, si besoin est. L’article de Salon narre ainsi quelques-uns des combats, désopilants ou remarquables, menés par les 200 membres revendiqués de l’association. Et notamment une lutte mémorable contre le recel de "l’air respiré par Jésus" sur eBay ( !) par un internaute qui pourrait bien se moquer du sieur Serafin... Mais ce que Salon ne dit pas, c’est que les Chrétiens n’ont pas attendu le Web pour se refourguer des montagnes de reliques bidons : plusieurs dizaines de prépuces du Christ circulent actuellement dans le monde...
L’International Crusade for Holy Relics:
http://www.ichrusa.com
L’article de Salon:
http://www.salon.com/tech/feature/2...
|