Le Brésil, labo de la cybercriminalité - Cachotteries à la Maison Blanche - Etiquettes trop intelligentes pour le MIT -
Le Brésil serait le nouvel eldorado des cybercriminels, selon une étude de mi2g Intelligence Unit, un cabinet de consultants londonien spécialisé dans les affaires de sécurité informatique. L’année dernière, les 10 groupes les plus actifs de voyous informatiques (aux pseudonymes évocateurs de "Casseur de sécurité" ou d’"Enfer virtuel") étaient brésiliens. Et cette année, parmi les attaques informatiques répertoriées, quelque 96000 arboraient les couleurs nationales "auriverde" (jaune et vert). La police a toutes les peines du monde à mettre la main sur les supects, car la loi, datant de 1988, ne permet pas d’arrêter un cybercriminel pour une intrusion ou l’épendage d’un virus à moins de prouver qu’il en résulte un acte criminel. De plus, les hackers brésiliens seraient beaucoup plus sociables que leurs homologues européens ou américains et partageraient leur savoir-faire avec entrain. Ni "chapeaux blancs" (les gentils pirates), ni "chapeaux noirs" (les méchants), les hackers brésiliens se parent de "diverses nuances de gris", selon les mots du directeur d’un magazine spécialisé :
"Brazil Becomes a Cybercrime Lab" (New York Times)
http://www.nytimes.com/2003/10/27/t...
On savait que la Maison Blanche avait placé l’Irak sur sa liste noire, mais à ce point-là ! Comme le révèle Dan Gillmor dans son eJournal, le site officiel Whitehouse.gov a mis en place une liste de répertoires (directories), contenant tous le mot "Iraq" (Irak en VF), dont l’accès est refusé aux robots d’indexation automatique des moteurs de recherche. Ces fichiers dits "robots.txt" interdisent ainsi, lorsqu’une requête vient de l’extérieur, de lister les pages du site de la Maison Blanche où apparaît le mot "Iraq". "Peut-être la Maison Blanche ne veut-elle pas faciliter la tâche à ceux qui souhaitent confronter ses déclarations passées sur l’Irak aux réalités actuelles", suppute Dan Gillmor. Mais le chroniqueur note quand même que les pages qui ne sont plus indexables par un moteur de recherche externe, elles sont toujours disponibles via le moteur de recherche interne de Whitehouse.gov. Conclusion : "La Maison Blanche souhaite donc pouvoir identifier les internautes qui cherchent ce genre d’informations (par exemple avec un système d’enregistrement des adresses IP de ceux qui formulent une requête sur le site gouvernemental)."
"White House Website and History" (Dan Gillmor’s eJournal)
http://weblog.siliconvalley.com/col...
"Enabling historical revisionism" (Kickin’ Ass)
http://www.democrats.org/blog/displ...
La liste complète des interdictions "robots.txt" sur Whitehouse.gov :
http://www.whitehouse.gov/robots.txt
Le prestigieux Massachusetts institute of technology (MIT), inventeur des "étiquettes intelligentes", a décidé de prendre quelque distance avec cette technologie. La RFID (Radio Frequency Identification) a été développée conjointement par le MIT et des partenaires commerciaux comme Coca-Cola ou Gillette, qui souhaitaient utiliser ces étiquettes électroniques réagissant aux ondes radios pour la gestion de leurs stocks et de leur logistique. Un groupe de travail, l’Auto-ID Center, avait été créé conjointement par le MIT et les industriels. Les chercheurs de l’institut scientifique souhaitent aujourd’hui s’en retirer. Nonobstant les critiques formulées par les défenseurs des libertés individuelles, le MIT se contente d’expliquer que la technologie RFID a pris trop d’ampleur et dépasse désormais le cadre de la recherche universitaire. Ce qui n’est pas forcément pour nous rassurer :
"Étiquettes électroniques : les chercheurs du MIT et les industriels se séparent" (ZDNet)
http://www.zdnet.fr/actualites/tech...