Après le B2B et le B2C, les déclinaisons du terme continuent d’ enrichir le jargon des professionnels de la nouvelle économie... Mais pas au bénéfice de la clarté.
Les activités économiques génèrent toujours l’utilisation d’un vocabulaire spécifique. Rien d’étonnant alors à ce que les entrepreneurs, les investisseurs, les banquiers de Wall Street, et autres conquérants de la Net économie, aient eux aussi créé leur propre jargon. Les plus connu sont évidemment le B2B et le B2C termes consacrés depuis quelques années pour désigner respectivement les échanges entre cyber-vendeurs et entre les vendeurs et les consommateurs. Mais comme le remarque le New York Times, loin de se banaliser, le terme se décline aujourd’hui au gré des évolutions du marché.
Le B2G (Business to government) désigne les relations on-line entre le monde des affaires et le gouvernement, Le B2E (Business’s internal) , les connexions des employés d’une entreprise via un Intranet.
Inspiré par les rebondissements sociaux de la nouvelle économie, le vocabulaire se teinte d’une signification ironique. Le crach boursier de nombreuses firmes Internet de la Silicon Valley a, par exemple, inspiré la création du B2S (Back to school = retourne à l’école) et de B2M (Back to mom’s = retourne chez ta mère). Une façon de calmer les prétentions des " jeunes pousses " trop ambitieuses. Et le dictionnaire du " B2 " n’est apparemment pas près de se tarir. Récemment l’éditeur de logiciel Lawson Software a fait la promotion de sa ligne de produit en déclinant le terme B2. Une gamme de logiciels qui permettent de fournir des services sur Internet à n’importe qui et n’importe où, n’importe quelle marchandise. C’est le B2A (business to job applicants) ou encore le B2D (business to decision makers). Les pro du marketing raffolent aussi du B2M (business to men) et du B2W (Business to women), les jeunes ne sont pas oubliés avec le B2Y (Business to youth) ou encore le B2T (business to teenagers). Et le New York Times de proposer sa version maison les licenciés de la nouvelle économie : le B2U : Business to unemployed...Il ne vous reste plus qu’à continuer l’alphabet !