27/03/2000 • 20h15
L’Europe moins dépendante de la bande passante américaine
Une étude américaine constate que l’indépendance européenne en matière d’infrastructures de réseau s’est accrue.
"Comme les capacités paneuropéennes croissent, le prix de la bande passante commence à chuter, entraînant une hausse du trafic sur le Réseau qui provoque une demande pour des capacités accrues - un cercle vertueux." Le Yankee Group, un cabinet d’études américain, vient de réaliser une enquête qui met en évidence le développement rapide d’Internet en Europe. Conséquence , relève le Financial Times : les Européens ont de moins en moins besoin des gros tuyaux américains pour faire fonctionner leur Net économie.
Fin 1999, les deux tiers du trafic Internet international européen sont restés sur le continent - grâce au développement de vastes plates-formes (des hubs) comme Amsterdam ou Francfort. En comparaison, l’année précédente, la moitié du trafic européen total transitait par les ...tats-Unis ! Faute de trouver les infrastructures nécessaires sur le Vieux Continent...
Quant à la France, le trafic national du premier semestre 1999 avait triplé par rapport à la période correspondante de 1998.
Si les dorsales (backbones) du réseau international se sont multipliées à grande vitesse, les effets de goulot sont encore nombreux, puisque les routes nationales de l’information n’ont pas été construites au rythme effréné qui a prévalu pour les autoroutes de l’information. Certaines municipalités tentent de résoudre le problème en lançant des projets de réseaux urbains à haut débit.
Internet in Europe now ’less dependent on US
http://news.ft.com
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