France Télécom voit rouge - Pas d’email dans le prétoire - Mon CD sous champignons - L’écran disparaît, l’image reste
Des centaines d’abonnés figurant sur la liste rouge s’en sont étonnés auprès de leur agence France Télécom : ils continuent de payer cette inscription
(2,31 euros/mois) alors qu’un décret du 1 er août 2003 (Journal officiel du 6/8/03) la rend gratuite. Les arguments de l’opérateur historique laissent
songeur : "Le décret n’a pas encore été signé", "Ce n’est pas parce que Que Choisir écrit que la liste rouge est maintenant gratuite que c’est
vrai" ou encore "Pour l’instant, on n’a pas encore reçu d’instructions". Si le décret du 1 er août est applicable sans délai, France Télécom fait
de la résistance en s’appuyant sur une loi de 1996 qui l’oblige à obtenir une autorisation du gouvernement et à demander l’avis de l’ART
(Autorité de régulation des télécommunications) avant toute modification d’un tarif applicable au téléphone fixe. Il est vrai qu’il n’a pas intérêt
à tuer trop vite la poule aux oeufs d’or, les 4,6 millions d’abonnés inscrits à la liste rouge lui rapportant environ 128 millions d’euros par an :
La liste rouge toujours payante (Que Choisir)
http://www.quechoisir.org/Article.j...
Le Garde des Sceaux, Dominique Perben, s’est prononcé par la négative quant à l’éventuelle transposition en droit français de l’expérience, menée
depuis deux ans en Grande-Bretagne, consistant à permettre aux personnes comparaissant devant un tribunal pour un délit mineur de faire parvenir
leurs arguments par courrier électronique. En effet, de telles pratiques porteraient atteinte au principe d’oralité des débats qui gouverne la
procédure d’audience pénale en droit français. Néanmoins, le ministre de la Justice a tenu à assurer que les moyens modernes de communication
seront pris en compte : l’utilisation de la vidéoconférence dans le processus judiciaire, autorisée depuis novembre 2001, pourrait faire l’objet
de plusieurs expérimentations d’ici à la fin de l’année :
La Chancellerie s’oppose à la plaidoirie par courriel en matière pénale (Village de la justice)
http://www.village-justice.com/cgi-...
Cameron Jones, un barman australien féru de mathématiques, a découvert par accident que faire pousser des bactéries sur un CD pouvait donner à
l’écoute des résultats surprenants, dignes des DJ les plus déjantés. La spécialité scientifique de Jones est de comprendre comment les signaux
se transmettent à travers des cellules biologiques qui poussent de manière "fractale", comme des branches d’arbres. En manipulant ses disques alors
qu’il avait les mains couvertes de bière, Jones a découvert que la mutilation de la surface du disque laser modifie le son de façon beaucoup plus
intéressante si on fait pousser des champignons ou des bactéries à la surface du CD que lorsqu’on l’altère avec du sable, du verni, ou même de la
peinture. Les substances vivantes introduisent des erreurs infimes (à l’échelle du micron et non pas à l’échelle du millimètre) et pervertissent
le son de façon très étrange : la séquence musicale est toujours là, mais des déformations de tonalité apparaissent inopinément ainsi que des
vibrations dans le fond. Rien de particulièrement agréable à l’oreille d’ailleurs, précise Cameron Jones :
Du yaourt sur votre CD favori pour des sensations sonores inédites (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/030911/202...
Les travaux de Cameron Jones (Swinburne University of Technology)
http://www.swin.edu.au/chem/bio/fra...
Remplacer l’écran traditionnel par de l’air ou de l’eau : deux inventions sont à la pointe de la recherche sur ces nouveaux systèmes d’affichages.
La première, baptisée Fogscreen, projette une image sur un voile de vapeur d’eau diffusé dans l’air. Le Fogscreen a été mis au point par deux
chercheurs finlandais et devrait être commercialisé l’année prochaine, si d’éventuels acquéreurs se décident à débourser quelque 100 000 dollars
pour l’objet. De l’autre côté de l’Atlantique, un étudiant du Mit a fabriqué l’Héliodisplay, un système qui modifie l’air au dessus d’un projecteur
vidéo pour créer un écran de 27 pouces. L’image, en deux dimensions, peut être vue sous plusieurs angles et modifiée par le toucher. L’inventeur a
engagé deux anciens banquiers d’affaires pour démarcher des entreprises susceptibles d’utiliser son Heliodisplay. A défaut d’être accessibles, ces
systèmes dits "walk-through" ("passe à travers") ravivent en tout cas le fantasme de l’image sans écran né avec Star Wars et Le Retour du jedi :
Des chercheurs remplacent les écrans par de l’air ou de l’eau (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/030910/85/...