Fausses empreintes digitales - Voleur de GPS - Ian Clarke déménage - Club de spammeurs
Deux hackers allemands, Lisa et Starbug, ont présenté une technique de falsification qui leurre les scanners d’empreintes digitales. La méthode reprend une expérience d’un chercheur en cryptologie japonais, Tsutomu Matsumoto, présentée en mai 2002. En utilisant de l’adhésif cyanoacrylate, une empreinte peut être polymérisée, puis révélée, colorée en blanc. Le cyanoacrylate prend sur des supports non poreux, tels les plastiques des scanners. L’image résultante est photographiée, puis imprimée sur une feuille transparente. Elle est ensuite transférée sur une feuille de circuit imprimée photosensitive pour obtenir une forme tridimensionnelle. Le résultat est appliqué sur un faux doigt en gélatine. Les hackers allemands ont perfectionné la technique en remplaçant la gélatine par du latex liquide, qui peut être posé sur un "vrai" doigt. Cette solution a pour avantage de tromper des scanners capables de détecter si un doigt est humain ou artificiel. Et elle montre les limites du contrôle biométrique :
Les premiers pas des pirates d’empreintes digitales (01Net)
http://www.01net.com/article/215448.html
Un individu de 40 ans a été arrêté la semaine passée dans le Wisconsin pour avoir dérobé le bracelet électronique d’une détenue en liberté surveillée. L’objet étant doté de la technologie GPS de géolocalisation, l’arrestation du voleur fut on ne peut plus aisée, d’autant qu’une alerte avait immédiatement été envoyée au policiers, dès que le bracelet électronique avait quitté le périmètre autorisé. "Il ne devait apparemment pas savoir ce qu’il avait (volé) : il est particulièrement stupide de dérober un outil de surveillance", a déclaré le responsable du programme des libertés "surveillées" de la police locale.
GPS device thief caught by GP (AP)
http://edition.cnn.com/2003/US/Midw...
Ian Clarke, le créateur de Freenet, un programme d’échange de fichiers garantissant l’anonymat de ses utilisateurs, vient d’annoncer qu’il allait quitter le territoire des Etats-Unis. Il compare son ex-pays d’accueil à l’Allemagne des années 30 et l’accuse de vouloir enrayer le développement de l’informatique. Irlandais d’origine, Ian Clarke a pris conscience, pendant son enfance dublinoise, que "le terrorisme n’est pas le produit de la liberté, mais le symptôme de l’absence de liberté" et que "la censure est l’ennemi de la liberté, et donc le compagnon du terrorisme". Ce qui expliquerait à la fois sa défense de l’anonymat sur l’internet et sa décision de quitter les USA et de s’en retourner en Grande-Bretagne :
I am leaving the US (Slashdot)
http://slashdot.org/comments.pl?sid...
Ian Clarke on Freenet and his Decision to Leave the USA (GrepLaw)
http://grep.law.harvard.edu/article...
Une faille de sécurité a permis à des activistes anti-spam d’accéder à une liste de 159 spammeurs. Ceux-ci sont membres du "Bulk Club", un site créé il y a six mois. Ce club propose un abonnement mensuel de 20 dollars permettant d’obtenir, chaque semaine, 300 000 adresses e-mails, ou encore d’accéder à tout un ensemble de ressources utiles aux professionnels du marketing par internet. Y compris des techniques illégales, que le responsable du club dit présenter pour mieux les dénoncer. Parmi les membres du club, on trouve cela dit plusieurs individus connus pour faire partie des 200 principaux spammeurs mondiaux.
A Support Group for Spammers (Wired)
http://www.wired.com/news/culture/0...