Bruce Hubbard, un étudiant néo-zélandais de 38 ans, proche des mouvements anti-guerre et militant pro-palestinien, est poursuivi en justice pour avoir envoyé, en mars dernier, un e-mail à l’ambassade des Etats-Unis de Wellington. Il y accusait les Etats-Unis d’avoir bombardé du napalm sur des enfants en Afghanistan et en Irak, et d’avoir envahi 72 pays pour y installer des dictatures. Une employée de l’ambassade aurait été choquée. Poursuivi pour s’être servi d’un téléphone en vue d’offenser son interlocuteur, l’étudiant a vu son ordinateur saisi en vertu de la toute récente loi anti-terroriste. Hubbard s’est vu interdire, et d’écrire à l’ambassade, et de s’approcher du consulat, et sera jugé dans un mois.
Marxist Appears in Court Over ’Napalming Babies’ Email (CNSNews)
http://www.cnsnews.com/ViewForeignB...
Gravement malade, mais sans traitement médical depuis son arrestation, en novembre 2002, He Depu, un Chinois de 47 ans, vient d’être condamné à 8 ans de prison pour avoir diffusé sur l’internet des textes "incitant à la subversion". Circonstance aggravante : il avait aussi contresigné un appel appelant les autorités à effectuer des réformes politiques. Membre du parti démocrate chinois, et plusieurs fois détenu pour ses activités politiques, il a aussi été exclu de l’Académie des sciences sociales, où il travaillait, pour avoir osé se porter candidat aux élections locales. Reporters sans frontières rappelle que 39 personnes sont actuellement emprisonnées, en Chine, pour avoir publié des textes sur l’internet. 7 autres sont en attente du verdict de leurs jugements.
Reporters sans frontières est révoltée par la lourdeur de la sentence prononcée contre le dissident He Depu (RSF)
http://www.rsf.org/article.php3?id_...
Série de procès de cyberdissidents à Pékin
Reporters sans frontières demande la clémence aux autorités chinoises (RSF)
http://www.rsf.org/article.php3?id_...
Cyberrépression en Chine (Libération)
http://www.liberation.fr/page.php?A...
Un scientifique néo-zélandais affirme avoir mis au point une technique permettant d’accélérer de façon conséquente l’extraction de l’ADN d’un échantillon organique. Révélée dans la revue scientifique New Scientist, cette découverte repose sur l’enzyme d’un micro-organisme trouvé dans un volcan antarctique, qui, purifiant l’ADN, permet de l’extraire en une seule étape, contre 20 auparavant. Cette méthode pourrait même être amenée à supplanter, en matière d’enquêtes criminelles, le recours aux empreintes digitales. David Saul, microbiologiste de l’université d’Auckland et co-auteur de la découverte, avance que des kits de test seront commercialisés d’ici six mois. Et s’attend à un "boom" des test ADN judiciaires, rendus plus simples :
New DNA test method could speed crime solving (Stuff)
http://www.stuff.co.nz/stuff/0,2106...