Bruxelles biométrique - Le cocorico des rats clonés - P2P, la Maison Blanche de peur
L’ONG européenne StateWatch publie le calendrier de la mise en place des futures pièces d’identité biométriques au sein des Quinze. Ce sont les résidents citoyens de pays extérieur à l’Union européenne qui vont servir à essuyer les plâtres : dès 2005, prévoit la Commission européenne. Les personnes de nationalité européenne suivront. Les documents biométriques (visas, passeports et autres) devront contenir "obligatoirement" des empreintes digitales.
StateWatch juge notamment que le projet ne garantit pas que les fichiers biométriques demeureront inaccessibles à des Etats étrangers à l’UE. Selon l’ONG, la Commission admettrait implicitement que les gouvernements nationaux n’auront pas les moyens d’empêcher des utilisations illicites des données personnelles contenues dans les futures pièces d’identité :
"Biometrics - the EU takes another step down the road to 1984" (StateWatch.org)
http://www.statewatch.org/news/2003...
"Bientôt des empreintes biométriques dans les passeports européens" (Transfert.net) :
http://www.transfert.net/a9013
Une fois n’est pas coutume. Des chercheurs français publient les résultats de leur travaux dans la prestigieuse revue américaine Science, ce qui leur vaut d’être repris dans le New York Times. Leur prouesse : ils ont réussi à cloner des rats (l’animal préféré des laborantins) chargés de tester de nouveaux médicaments destinés aux humains. Ces résultats marqueraient-ils le début de la fabrication de rats génétiquement modifiés en série ? Sans doute, mais pas dans l’immédiat. Car pour fabriquer leurs clones, les chercheurs de l’Inra ont implanté pas moins de 129 embryons "génétiquement manipulés" dans l’utérus de femelles rats, donnant naissance à seulement trois rongueurs. Deux ont survécu :
"In breaktrough, rats are cloned in France" (New York Times, abonnement gratuit)
http://www.nytimes.com/2003/09/26/s...
"Lab rats cloned-finally" (Science, abonnement payant)
http://www.sciencemag.org
Washington veut se protéger du P2P. L’administration Bush veut se doter d’une loi visant à éviter les risques de piratage des données personnelles qu’entrainent l’utilisation des logiciels de peer to peer sur les ordinateurs utilisés dans ses différents services. Selon un rapport établi en mai dernier par un comité de réforme gouvernemental américain, il suffit d’effectuer deux recherches simples à l’aide des logiciels de P2P les plus connus pour trouver des données personnelles sur les citoyens américains, telles que le montant de leurs impôts ou des informations d’ordre médical :
"House Committee Approves P2P security Bill" (dc.internet)
http://dc.internet.com/news/article...