Un maître chanteur Khazakh s’infiltre dans le système informatique de l’entreprise d’informations financières américaine Bloomberg. Il est arrêté à Londres par Scotland Yard.
Deux ressortissants du Khazakstan, une ancienne République soviétique, ont exercé un cyber - chantage qui failli réussir, contre la société new-yorkaise d’informations financières Bloomberg et son fondateur Michael Bloomberg. L’affaire se déroule en plusieurs épisodes. Un homme commence par faire chanter Michael Bloomberg en menaçant de révéler qu’il a réussi à s’infiltrer dans le système informatique de la société, et qu’il va aussi diffuser des informations personnelles à son sujet, captées dans les fichiers. Le tout est vrai. En échange de son silence, " Alex ", c’est ainsi qu’il signe ses e-mails, demande 200 000 dollars (près de 1,5 million de francs). Ils devront être versés sur un compte offshore. L’homme d’affaires verse l’argent à la Deutsche Bank de Londres, en s’assurant que la somme ne pourra pas être retirée d’un coup, et prévient le FBI. Qui lui-même mobilise Scotland Yard.
Rendez-vous est donc pris avec " Alex " dans un grand hôtel londonien. Michael Bloomberg arrive, accompagné d’un " employé " de sa société et d’un " interprète " : en fait, deux hommes du Yard. Ils arrêtent " Alex ", dont l’emploi l’a amené à être en contact professionnel avec l’entreprise Bloomerg, et un complice qui prétend être un... ancien procureur venu lui apporter des conseils pour la négociation. Les deux hommes dorment aujourd’hui en prison en attendant leur extradition vers les Etats-Unis. La police recherche toujours le troisième complice, une femme. Le FBI est satisfait. Dans un communiqué, l’agence fédérale triomphe : " Les criminels croient jouir d’une présence anonyme sur le web. Ces arrestations montrent que nos services sont capables de les trouver, de les arrêter et de les déférer devant la Justice. "
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