8/01/2001 • 19h10
Amazon n’a pas dit son dernier mot
Les analystes ont parfois quelques mots doux pour la star du commerce online, tantôt traînée dans la boue, tantôt portée aux nues.
Encore plus fort que la gigue boursière, le yo-yo des analystes continue à propos d’Amazon. Ceux que Business Week a interrogés ne sont pas si inquiets que cela à propos d’Amazon. Au premier chef, Henry Blodget, l’homme de Merrill Lynch qui s’était rendu célèbre en prévoyant l’ascension de l’étoile du e-commerce. "Amazon est en meilleure position à la fin de 2000 qu’à la fin de 1999, parce que beaucoup de concurrents ont fait faillite." À toute chose malheur est bon. Selon Jeetil Patel, de Deutsche Banc-Alex.Brown, Amazon évitera le choc frontal avec la grande distribution offline en s’alliant avec elle. Fieler, de Bear Stearn, pense que la société de Jeff Bezos cessera de faire des pertes en 2002, et affichera même un profit de 90 millions de dollars sur 6,5 milliards de ventes à cette date. "Si le reste du Nasdaq remonte la pente", tempère Blodget. Et si, surtout, Amazon parvient à résoudre la quadrature du cercle : faire croître le volume des ventes sans engager de nouveaux frais dans la distribution et le stockage. De novembre à Noël dernier, 31 000 objets ont quitté ses entrepôts pour atterrir sous un sapin. Ça en fait, de la logistique.
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