"Je suis presque tenté de télécharger mes propres morceaux sur Kazaa, juste pour voir si la RIAA va me poursuivre"
Chaque jour, le musicien new-yorkais Moby tient un journal sur son site internet, dans lequel il publie aphorismes et réflexions personnelles sur l’actualité. La date du 29 septembre est dévolue à la Recording Industry Association of America (RIAA, l’association des éditeurs de musique américains qui poursuit à tour de bras les internautes familiers des plateformes d’échange de fichiers.
"Je ne vois rien de bon dans le fait de poursuivre des gens parce qu’ils sont fans de musique et qu’ils font des efforts pour écouter des choses nouvelles", déclare-t-il en préambule, avant d’ajouter : "Je suis presque tenté d’aller sur Kazaa et de télécharger mes propres morceaux, juste pour voir si la RIAA va me poursuivre."
S’il veut être visé par une plainte, le sarcastique Moby devra quand même télécharger et échanger plus de 1000 chansons. C’est le seuil minimum requis par la RIAA avant d’engager des poursuites...