"La RIAA ne pardonne pas la copie illégale et ne veut pas que l’on pense que même une faible dose d’activité illégale est acceptable"
Cary Sherman, le président de la Recording Industry Association of America (RIAA), a adressé le 18 âout 2003 une lettre à Norm Coleman, sénateur républicain du Minnesota. Ce dernier s’inquiétait des méthodes répressives annoncées par la RIAA pour poursuivre les internautes qui téléchargent des fichiers MP3 de façon illégale.
Dans sa missive, le président de la RIAA (l’équivalent de la Sacem en France) précise qu’il ne s’en prendra pas à ceux qui s’adonnent au piratage musical de façon occasionnelle, mais qu’il cherchera des preuves et portera plainte contre les particuliers "qui distribuent de manière illégale des quantités substantielles de musique protégée par copyright". Sans donner de précision sur ce qu’il entend par "quantités substantielles". Et sans oublier de rappeler que la RIAA condamne toute forme de téléchargement illégal de musique, quel que soit le nombre de fichiers copiés.
En ce qui concerne les propriétaires de comptes internet utilisés par des tiers pour copier de la musique protégée par copyright, la RIAA estime qu’ils sont responsables. Selon Cary Sherman, nul n’est censé ignorer l’usage qui est fait de son compte internet. Dans sa lettre, le président de la RIAA précise : "Nous supposons que, de la même façon que les parents voudraient savoir si leurs enfants volent dans le supermarché du coin, ils veulent aussi savoir si leurs enfants volent de la musique en ligne."
"RIAA says it doesn’t target small downloaders" (Associated Press):
http://www.startribune.com/stories/...