Le 30 juin 2003, un tribunal de New York a ordonné à Vivendi Universal de verser à Jean-Marie Messier, l’ex-dirigeant du groupe, les 20 millions d’euros d’indemnités de départ que ce dernier réclamait.
Pour le New York Times, ce procès permet enfin à JMM de devenir le capitaliste américain qu’il a toujours révé d’être. Le quotidien évoque la période dorée de l’entrepeneur français, "sorte de fac-similé de dirigeant américain qui vivait dans un appartement de 15 millions d’euros sur Park Avenue, parcourait le monde en jet privé et parlait de synergie et de convergence avec zèle".
Selon le journal américain, Jean-Marie Messier reste, malgré son limogeage, à la hauteur de ses idoles américaines : lui qui voulait faire de Vivendi Universal un groupe multimédia capable de rivaliser avec AOL Time Warner et Disney, se retrouve maintenant au même niveau que Michael Ovitz. Cet ancien président de Disney avait quitté son entreprise avec quelques 85 millions d’euros en poche ...
Arbitrators say Vivendi owes Messier millions (New York Times, sur inscription):
http://www.nytimes.com/2003/07/01/b...