05 12 2022
Retour a la home
Rubrique Économie
Économie
Rubrique Société
Société
Rubrique Technologies
Technologies
Rubrique Culture
Culture
MOTS CLÉS
 
Tous les mots

DOSSIERS...
 Le projet |  L’équipe |  L’association |  Nos outils  | Actualités |  Sources |  Alertes  
Abonnés : connectez-vous

 
Oubli du mot de passe
TRANSFERT S'ARRETE
Transfert décryptait l'actualité des nouvelles technologies, proposait un fil info quotidien et une série d'outils de veille. Notre agence, refusant toute publicité, dépendait de ses abonnements.
  COPINAGES
Ecoutez Routine.
Protégez-vous.
Auditez votre cybersécurité.
Chiffre du jour
700 000
dépistages génétiques chaque année en Europe, selon la Commission européenne (...)
Revue de Web
 Lindows harcelé
 Cyberdissidents vietnamiens en appel
 Plus de CO2 = moins d’eau potable
Phrase du jour
"Ce service public que nous assurons a besoin de votre soutien pour perdurer"
L’association Inf’OGM, qui justifie la fin de la gratuité de son bulletin d’information (...)

Dossier
Le nucléaire mis au secret
Dossiers récents
 Racisme en ligne : l’affaire Sos-racaille
 Le fichage des passagers aériens
 La bataille des brevets logiciels
 L’impasse énergétique
 L’hydrogène, une énergie (presque) propre
Tous les dossiers
Spacer
Unes de la semaine

lundi 1er/12 Transfert.net

vendredi 28/11 Économie

jeudi 27/11 Société

mercredi 26/11 Culture

mardi 25/11 Économie

Spacer


30/03/2000 • 16h33

Rocard, capital-risqueur en Afrique

Le parlementaire européen Michel Rocard s’est découvert une vocation d’entrepreneur en capital-risque, au profit de l’Afrique. Il a créé pour cela une entreprise et un portail Internet.

Michel Rocard l’affirme : "Implicitement, on admet que la croissance suffira à éradiquer la pauvreté. Je le nie. Il n’y a pas de croissance sans aggravation des inégalités." Dans la foulée, l’ancien Premier ministre des années Mitterrand : " Je suis moi-même l’héritier d’un grand courant historique, le socialisme, qui a cru à ce principe. Or le socialisme n’a pas éradiqué la pauvreté, il a juste réussi à empêcher la croissance..." Ce n’est pas un suicide politique en direct, mais ça y ressemble. Michel Rocard a fait son petit effet au congrès "mondial" de la Net économie, le 29 mars. Intervenant en compagnie de Jacques Attali (entre autres) pour parler sur le thème "Internet et développement", il s’est présenté sous son nouveau visage d’entrepreneur, voire de capital-risqueur.

Un portail et une société à but lucratif

Afrique Initiatives, son entreprise basée à Bruxelles, a été créée en juin 1999. Jusqu’ici elle n’avait pas fait de publicité, préférant garnir au préalable son carnet de commandes. Puisqu’il s’agit d’une société de capital-risque, elle a commencé par dénicher quelques projets d’entreprises à financer dans les pays africains. Du paquet de farine enrichie pour nourrissons, au bidon "innovant" pour le transport de l’eau, la liste des bonnes idées qui ne demandent que de l’argent pour trouver une application est longue. Afrique Initiatives prend le parti de faire du business dans une zone géographique habituellement abandonnée au secteur humanitaire, et à la charité organisée par ceux-là même qui sont la source du déséquilibre des échanges Nord-Sud : les mécènes d’entreprise. La première action de la boîte de Rocard a consisté dans l’ouverture d’un portail de l’Afrique, Africa 21 (pour XXIe siècle). Ce site répertorie une sélection de ressources informatives, pratiques, culturelles, et met en valeur les initiatives économiques locales.

La révolution du capital-risque va-t-elle toucher l’Afrique ?

La petite équipe (4 permanents, un stagiaire, épaulés par le réseau des actionnaires tels Vivendi, Bolloré, EDF...) s’est donné pour objectif de contribuer au développement du continent africain par le privé, et en gagnant de l’argent. Elle cible les PME et les TPE, à l’instar de l’association géante de Jacques Attali, PlanetFinance. Cependant, elle n’attribue pas de micro-crédits comme cette dernière. C’est à l’étape suivante qu’elle intervient, pour des projets nécessitant plus d’argent - de 500 000 à 5 millions de francs français. On peut donc parler de capital-développement, voire de capital-risque lorsque le projet est en phase d’amorçage. "Soit nous accompagnons le montage et le financement d’opérations pilotes, soit nous investissons en fonds propres", détaille Pierre Carpentier, chef de projet. Cela reste, de toute façon, des projets "non-bancables", dédaignés par les banques qui ne prêtent qu’aux riches.

Saint-Louis du Sénégal, ville numérique

Premier test : l’opération SaintLouis@Net, projet présenté par des entrepreneurs de la ville de Saint-Louis du Sénégal porté par Afrique Initiatives. Avec un petit budget d’environ 400 000 F pour la phase de test, les initiateurs sont en train de concevoir une plate-forme Internet de services de proximité. Les habitants de cette agglomération (100 000 personnes avec la banlieue) y trouveront une bourse d’emplois journaliers, du troc, des moyens de localiser les personnes sans téléphone ni adresse fixe, du covoiturage, de la télé-médecine basique ... Sur ce site, ni commerce électronique, ni paiement en ligne. Beaucoup d’Africains n’ont même pas de compte bancaire, alors un numéro de carte bleue... inutile d’y penser. Il n’y aura pas non plus de publicité. Mais comment ça marche, alors ? La société réinvente un modèle économique qui a fait ses preuves : elle fait payer les clients du service plutôt que les annonceurs. Et pour cela, elle va faire travailler des médiateurs, véritables colporteurs des temps modernes, qui feront l’interface entre le site Web et la population, explique Pierre Carpentier. "Des commerciaux vont vendre leurs services et encaisser l’argent. Ils feront la pesée des bébés chez leur mère pour le suivi de leur état de santé en télé-médecine. Ils saisiront les demandes de stage. Ils iront sur le marché aux poissons voir s’il y a de la pêche à troquer..." L’ouverture de ce service de proximité en ligne "à visage humain" est attendue pour la fin mai. À terme, il devrait proposer plus d’une centaine de services différents. Et si Saint-Louis du Sénégal devenait la référence des villes numériques ?

http://www.africa21.net
http://www.africa21.net http://www.afrique-initiatives.com
http://www.afrique-initiatives.com http://www.planetfinance.org
http://www.planetfinance.org
 
Dans la même rubrique

28/11/2003 • 18h33

La Criirad porte plainte contre la Cogema pour avoir diffusé des infos sur les déchets nucléaires

27/11/2003 • 17h14

La Cnil met les"étiquettes intelligentes" sur sa liste noire

26/11/2003 • 18h54

Un observatoire associatif pour lutter contre les inégalités

24/11/2003 • 22h09

EDF refuse d’étudier la résistance de l’EPR à une attaque de type 11-septembre

24/11/2003 • 18h36

La Grèce bannit la biométrie de ses aéroports à un an des Jeux olympiques
Dossier RFID
Les étiquettes "intelligentes"
Dernières infos

28/11/2003 • 19h29

Quand le déclin de la production pétrole mondiale va-t-il débuter ?

28/11/2003 • 19h19

Les réserves de pétrole sont dangereusement surévaluées, dénonce un groupe d’experts

27/11/2003 • 19h01

Un traité onusien veut obliger les belligérants à nettoyer les "résidus explosifs de guerre"

26/11/2003 • 19h06

"The Meatrix", un modèle de dessin animé militant, hilarant et viral

26/11/2003 • 18h47

Pour les Etats-Unis, les essais nucléaires ne sont pas encore de l’histoire ancienne

25/11/2003 • 19h13

Les hébergeurs indépendants ne sont toujours pas responsables, pour l’instant

25/11/2003 • 19h04

Les licences Creative Commons bientôt disponibles en français

24/11/2003 • 18h16

10 000 manifestants réclament la fermeture de la School of Americas

21/11/2003 • 19h36

Deux affaires judiciaires relancent la polémique sur la responsabilité des hébergeurs

21/11/2003 • 19h04

Un anti-raciste poursuivi en justice pour antisémitisme

21/11/2003 • 18h48

Le festival Jonctions confronte art, technologies et éthique

20/11/2003 • 19h28

Un fonctionnaire ne peut utiliser sa messagerie professionnelle à des fins religieuses

20/11/2003 • 19h00

Les technologies de surveillance automatisée tiennent salon au Milipol 2003

20/11/2003 • 18h22

Zouhaïr Yahyaoui libre, les cyberdissidents tunisiens restent harcelés par le régime

20/11/2003 • 16h29

Le site parodique Send Them Back milite pour le renvoi de tous les mp3 "volés" à la RIAA


Contacts |  Haut de page |  Archives
Tous droits réservés | © Transfert.net | Accueil
Logiciels libres |  Confidentialité |  Revue de presse

Page not found