7/12/2001 • 13h59
Hewlett-Packard / Compaq : une affaire de famille
La fondation Packard se réunit aujourd’hui pour décider ou non d’apporter ses titres (10 % du capital) à la fusion avec Compaq. Le choix de héritiers de David Packard sera déterminant.
S’ils désapprouvent la fusion entre Hewlett-Packard et Compaq, les héritiers de David Packard pourraient bien signer l’arrêt de mort de l’opération. Et par la même occasion provoquer le départ de Carleton Fiorina, la directrice générale de Hewlett-Packard.
La fondation David et Lucile Packard, composée de 12 membres dont cinq héritiers du fondateur de l’entreprise et deux anciens dirigeants, doit examiner aujourd’hui, vendredi 7 décembre 2001, un rapport commandé voici un mois au cabinet de conseil Booz, Allen & Hamilton. La fondation a déjà interrogé des dirigeants de Hewlett-Packard partisans de la fusion d’une part, et des analystes financiers mandatés par les héritiers de William Hewlett, opposés à l’affaire. La décision de la fondation Packard pourrait être annoncée dès aujourd’hui, si les membres parviennent à un consensus, ou dans les prochaines semaines s’ils souhaitent un complément d’informations.
Leur décision est déterminante. D’une part, la fondation représente 10 % du capital de Hewlett-Packard, qu’elle peut apporter ou non à l’opération. D’autre part, leur choix influencera l’ensemble des actionnaires, déjà refroidis par l’avis négatif donné par les héritiers de William Hewlett.
Hewlett-Packard
http://www.hp.com
La fondation David et Lucile Packard
http://www.packard.org
La fondation William et Flora Hewlett
http://www.hewlett.org/
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