Pour surfer sur le Net via les airs, il suffit d’une antenne parabolique, identique à celles que l’on utilise pour recevoir la télévision : elle capte les données envoyées par le satellite. Celles-ci sont converties par une carte dédiée installée sur l’ordinateur. Comme le flux est continu et constant, le satellite est un pourvoyeur idéal d’images ou de sons. Mais cela ne marche que dans un sens. Pour émettre des données, les internautes doivent passer par un modem téléphonique classique. La formule est donc inadaptée à ceux qui envoient régulièrement de gros fichiers, car il faut alors composer avec une vitesse réduite et un réseau téléphonique embouteillé.
La technique PUSH
Cette technique est présentée comme la carte maîtresse de l’Internet par satellite. Elle consiste à envoyer un contenu unique, en une seule fois, à tous les utilisateurs, comme s’il s’agissait de télévision. Que le modem de l’internaute soit connecté ou pas, les sites web sont téléchargés et stockés sur le disque dur de l’ordinateur. Il est ensuite possible de naviguer off-line, sans se préoccuper de la connexion ou du débit. Mais le satellite ne peut envoyer simultanément un nombre infini de sites Web. Ceux qui sont sélectionnés par le fournisseur doivent donc de préférence intéresser un large public.
Les offres
GeoS@t devrait proposer à la rentrée, en partenariat avec Wanadoo, son offre SkyDSL, déjà existante en Allemagne et en Italie. Le tarif de base sera de 130 francs par mois pour 128 Kbits/s. Les autres fournisseurs d’accès, comme e-tera ou e-qual, se concentrent pour le moment sur les entreprises.