Nikon

La rentrée "photographique" annonce son lot de nouveautés. En matière d’appareils photo numériques, la norme dépasse désormais les 4 millions de pixels. Une résolution qui permet à ces appareils d’offrir un tirage sur papier équivalent, en qualité, aux photos argentiques, jusqu’à une taille proche du format A3. Canon G2, Sony F707, Toshiba, Panasonic, les modèles ne manquent pas. Dernier arrivé sur le marché, le Nikon Coolpix 5000. Un appareil proche du standard professionnel, accessible au grand public averti (et riche : la bête avoisine tout de même les 9 000 francs...). Comme toujours chez ce constructeur japonais, la qualité semble au rendez-vous. Au programme, un capteur DTC 5 millions de pixels, un objectif égalant une optique 28-85 mm (qui gagnerait peut-être à rivaliser avec celui de ses concurrents Panasonic et Canon ?), une vitesse d’obturation de 1/4000ème à 8 secondes, un autofocus sur 5 zones, un réducteur de "bruit" (parasite) en basse lumière... Le Coolpix dispose aussi d’un écran inclinable et orientable, dont on ne présente plus les avantages. La compatibilité avec les différentes - et très répandues - cartes de stockage Compact Flash type I et II (Microdrive 340 Mo à 1 giga) permettra un archivage sans souci. La liaison directe entre l’appareil et l’ordinateur est assurée par une bonne vieille liaison USB (comme chez les autres constructeurs), à laquelle on préférerait désormais une liaison de type Firewire, mais seuls les modèles ultra professionnels D1x et D1h (également de chez Nikon) en sont équipés... Nikon propose par ailleurs une compatibilité avec les flashs de sa gamme traditionnelle, ainsi que des compléments optiques optionnels couvrant des champs larges de 19 à 255 mm. Pour conclure, le Coolpix 5000 semble complet, même s’il ne propose pas de fonction "gadget" dans le genre prise de vue nocturne infrarouge comme son rival de chez Sony. L’appareil idéal n’est pas loin....

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