Surf démocratique
« La population du marché de l’Internet n’est pas circonscrite à la catégorie des hauts revenus, elle est aussi diversifiée que celle du marché du coin de la rue. » Ce constat émane d’un analyste de l’institut Netvalue, dont une étude montre que 26,9 % des internautes britanniques gagnent moins de 600 livres (6 300 francs) par mois. La catégorie des hauts revenus - dont le salaire mensuel atteint ou dépasse 4 000 livres (42 000 francs) - ne représente plus que 8,3 % du total des Britanniques connectés.
Travail hors connexion
Sur leur lieu de travail comme à domicile, 43 % des 80 millions de salariés que comptent la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne n’ont pas accès à un ordinateur ni, a fortiori, à Internet. Cette estimation provient d’une étude menée conjointement par Mori et PeoplePC.
La netéconomie en voie
de développement ?
Les pays en voie de développement sont prêts à sauter à pieds joints dans l’ère de la netéconomie. Selon le cabinet Mac Connell International, le Costa Rica, l’Estonie, la Hongrie ou encore Taiwan possèdent, en effet, des infrastructures de télécommunications suffisantes, voire satisfaisantes. Des opportunités juteuses se font jour pour les investisseurs étrangers restés en panne d’imagination depuis le krach des valeurs technologiques.
Les jeunes sont branchés, et alors ?
Fin 2000, 98 % des écoles publiques américaines disposaient d’un
accès à Internet, rapporte le département de
l’...ducation. Mieux, qu’elles soient situées dans des régions rurales, urbaines, riches ou pauvres, toutes les écoles semblent aussi bien équipées. Cerise sur le gâteau, 94 % des élèves disposent de l’encadrement d’un enseignant pendant leur temps de connexion à l’école. Un autre rapport, consacré par eMarketer aux activités des enfants sur Internet, apporte un bémol au discours officiel : les jeux, le courrier et le « clavardage » devancent très nettement les activités éducatives...