L’Internet Protocol version 6 (IPv6) est le remplaçant programmé de l’IPv4, le protocole en vigueur actuellement qui permet à toutes les machines connectées à Internet de dialoguer et d’échanger des données. Dans les cartons depuis 1996, il devrait s’imposer doucement d’ici à 2005. De toute façon, le Réseau ne pourra pas attendre beaucoup plus. Le nombre maximal d’adresses IP, permettant d’identifier chaque ordinateur connecté, sera bientôt atteint et seul un passage à l’IPv6 désengorgera le réseau. Car, en codant ces adresses sur huit séries de chiffres au lieu de quatre pour l’IPv4, l’IPv6 multiplie le nombre d’adresses IP disponibles. Ce nouveau protocole devrait également mieux gérer les flux audio et vidéo, en attribuant des niveaux de priorité selon le type de données échangées. Enfin, l’authentification des données sera améliorée grâce au chiffrement des adresses IP de l’expéditeur et du destinataire.
IPv4 (Internet Protocol version 4)
C’est le prédécesseur de l’IPv6. Développé pour les chercheurs et des militaires, le protocole, qui a évolué au fil des besoins, est fait de bric et de broc. À terme, il est condamné car il ne peut pas générer plus de 4 milliards d’adresses IP. Un chiffre insuffisant pour absorber l’arrivée de la téléphonie 3G et des nouveaux terminaux d’accès au Net qui, eux aussi, auront une adresse IP.
Adresse IP
C’est une série de chiffres qui permet aux ordinateurs de se reconnaître sur le Net. Les connexions permanentes (ADSL ou câble) ont la plupart du temps une adresse IP fixe. Mais pour les modems standards, les fournisseurs d’accès attribuent une adresse différente à chaque nouvelle connexion.
Adresse IPv4 : 4 fois 3 chiffres maximum (213.41.15.41, par exemple).
Adresse IPv6 : 8 fois 4 caractères hexadécimaux maximum (de 0 à 9 et de A à F).
6bone
C’est un réseau IPv6 expérimental mis en place, en 1996, par un groupe de travail composé, à l’origine, d’unités de recherche françaises, japonaises et américaines.