La Nouvelle économie
Patrick Artus
éd. La Découverte, coll. Repères, mars 2001
« Nous nous interrogeons dans ce livre sur la vraie nature de la nouvelle économie : hausse transitoire des investissements ou hausse durable de la croissance », explique le directeur des études économiques de la Caisse des Dépôts et Consignations. Malgré le bouillonnement de ce secteur, la nouvelle économie ne contribue que pour 0,3 point à la progression de la crois-
sance annuelle américaine. Et elle n’a, visiblement, pas autant d’effets d’entraînement qu’on pourrait le croire sur les autres secteurs, où « la croissance de la productivité globale des facteurs n’a pas accéléré du tout dans les années 90 ». Patrick
Artus sait néanmoins rendre grâce à ceux qui ont compris la vraie révolution : l’intégration des nouvelles technologies dans l’organisation afin de réformer cette dernière.
Géographie secrète de la nouvelle économie. L’an 15 après Bill Gates
Kenichi Ohmae
éd. Village mondial, 2001
Nous sommes aux portes d’un nouveau monde, découvert il y a une cinquantaine d’années et habité depuis les années 80 : le « continent invisible ». C’est la certitude de Kenichi Ohmae, président du cabinet de conseil McKinsey pour la zone Asie-Pacifique. Selon lui, « seul le continent invisible permet d’expliquer des aspects apparemment contradictoires de la réalité géopolitique. Et ceux qui comprendront bien son rôle seront les mieux placés pour vivre les quelques décennies à venir ». Il faut pour cela dépasser l’analyse de la seule « dimension visible » de l’économie, celle des usines, de la fabrication du pain, des vêtements, des logements... Mais trois autres dimensions entrent en ligne de compte. La « dimension sans frontières » correspond au libre échange mondial. La « dimension virtuelle » englobe tous les téléservices. La « dimension des hauts multiples » fait allusion aux multiples qui servent à calculer la valeur boursière d’une société.