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6/07/2001 • 12h34

Le gratuit, c´est fini

Le débat sur la gratuité est lancé. Et il mérite vraiment qu’on s’y arrête car ce qui est gratuit est parfois très cher.

Revenons aux origines d’Internet. À l’époque, des universitaires qui publiaient gratuitement sur le Réseau. Tout le monde (soit, en ce temps-là, peu de monde) était content. Et cette marque, le gratuit, est restée comme la pierre fondatrice d’Internet. Peu à peu, des amateurs (au sens noble) ont envahi le Réseau pour apporter leur contribution à l’édifice. Tout le monde peut, gratuitement, profiter de leur travail, de leur passion. Même si rien, en fait, n’est vraiment gratuit.

Qui payait les universitaires ? Vous, moi, l’...tat. Ou, pour les chercheurs du privé, des entreprises qui répercutent ces budgets sur le prix de vente des produits. Pourquoi les universitaires publiaient-ils en ligne ? Pour se faire connaître autant que pour partager leurs connaissances. La reconnaissance par leurs pairs est très importante : c’est ainsi qu’ils peuvent obtenir de meilleurs postes, de nouveaux budgets de recherche, etc. Pour les chercheurs du privé, l’équation était la même : recherche de reconnaissance, pour eux ou leur travail. Si l’accès à leur publication se faisait sans bourse délier, il n’y avait parfois rien de gratuit dans l’acte de diffuser l’info. Pour les "amateurs", il y a aussi un désir profond de communiquer, mais aussi, chez beaucoup, de se mettre en valeur d’une façon ou une autre. Sentiment hautement respectable mais qui ne correspond pas, dans la plupart des cas, à un pur acte gratuit.

Revenons à 2001. Pourquoi imaginer un mode de rémunération, quel qu’il soit, pour l’information ? Je répondrais par une autre question : quelle est la valeur qui, aujourd’hui, a réellement de l’importance ? Le temps. Notre temps. Le votre, le mien. Nous courrons tous derrière le temps. Et Internet, justement, peut nous permettre d’en gagner un peu. Les sites d’information professionnels affichent clairement la couleur : ce qu’ils cherchent, c’est à gagner leur vie. Pouvoir payer les salaires, le loyer, les charges. Et leur argument, pour les plus professionnels d’entre eux, c’est qu’ils vont nous faire gagner du temps. Pour rechercher une info, vous avez deux solutions : vous pouvez vous lancer dans le grand bassin du Net, y passer du temps, beaucoup de temps, à surfer. Et si vous savez y faire, il y a de grandes chances que vous trouviez l’info sans bourse délier. Mais vous pouvez, aussi, vous rendre sur un site professionnel qui, pour vous, aura vérifié, validé, certifié l’info par une enquête. C’est une autre démarche, qui vous fait gagner des heures. Et cela a un prix. Faisons le calcul. Si vous gagnez 10 000 francs net par mois, une heure de travail vaut (sur une base 35 heures hebdomadaire) 67 francs net. Si vous passez une heure à chercher une info sur les sites gratuits, cette info vous aura donc coûté 67 francs. Sur un site payant, vous la trouverez en 10 minutes et elle vous reviendra ainsi à 21 francs maximum : 10 francs l’article (ce qui serait hors de prix, la plupart des sites pratiquent des tarifs moins élevés) + 11 francs (10 minutes de votre temps).

Chacun, maintenant, met un prix différent sur une même information. Et tout le monde n’a pas les mêmes contraintes de temps. Un internaute qui adore surfer n’acceptera jamais de donner de l’argent à un site pour quelque chose qu’il peut trouver tout seul, même plus difficilement, en payant avec des heures de recherche ; un autre, qui considère que gagner du temps est une priorité, aura, plus souvent, envie de faire confiance à des journalistes dont c’est le métier. Et qui en vivent, logiquement. Le merveilleux du Web, c’est que toutes les logiques sont acceptables. Tout le monde a raison. Mais il ne faut pas l’oublier : tout a, tout de même, un prix.

 
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