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1er/02/2001 • 17h03

Les deux guerres du soldat Dragan

archmag11
Aventurier mercenaire échappé d’un roman de Saint-Exupéry, Captain Dragan a mis sur pied les premiers cybercafés de Belgrade pour venir en aide aux anciens combattants serbes. Ses NetCentars sont devenus des foyers de la résistance anti-OTAN, puis anti-Milosevic. Le guerrier yougoslave s’est appuyé sur eux pour mener ses derniers combats.

Captain Dragan tourne la clef dans la porte de son modeste trois pièces : « Pardonnez le fouillis, prévient-il. Cet appartement est habité par un homme seul et son chat. » En fait de désordre, les tapis, la table sont parfaitement nus. Trois lampes design projettent une lueur rouge fantastique dans le petit salon. D’un côté, règne l’ordinateur entouré de ses périphériques. En face, c’est le musée Dragan. Sur une étagère sont disposés les « souvenirs de guerre » de l’hôte de ces lieux : un buste très concept à l’effigie du héros, taillé dans le bois par une groupie ; un poignard sculpté sur un coussin de velours, offert par les services secrets serbes pour bons et loyaux services en Krajina ; un hommage enluminé remis par quelque délégation grecque... Le meilleur est pour la salle à manger. On dîne sous le regard fier du soldat en uniforme, ceint du béret rouge. Le tableau grand format a été peint par un admirateur, d’après une affiche de propagande qui dit : « Le terrorisme s’arrête ici ».

Captain Dragan, la bonne âme qui a créé les premiers cybercafés serbes et mené une partie de la révolution anti-Milosevic, n’a rien d’un enfant de chœur. Dragan Vasiljkovic, de son vrai nom, se présente volontiers comme un gentilhomme sans occupation précise, « mû par quatre passions : l’équitation, la voile, l’aviation, le golf ». Mais c’est un militaire dont le grandiloquent – baisemain, code d’honneur – trahit le fantasme de l’Homme providentiel, celui qui va sauver la Serbie éternelle. Il faut le voir, ce jeune homme de 45 ans, dont la tignasse blanche comme neige est un signe de reconnaissance pour tous les Belgradois. Il marche de long en large dans la pièce rikiki. Il n’est pas loin de minuit. Entre deux sonneries de téléphone portable, le « Captain » raconte son dernier exploit, la participation à la révolution du 5 octobre. Les bras du dramaturge s’élèvent, enveloppent, son regard s’intensifie puis change prestement de focale. L’exposé stratégique succède aux éclats de rire, puis s’envole dans des considérations philosophiques. Son dernier combat est loin.

Le chef idéal

C’était le 5 octobre 2000. L’été avait vu s’unir 19 partis sous la bannière de l’Opposition démocratique de Serbie, tandis qu’Otpor, le mouvement de contestation fondé par des étudiants, faisait campagne contre Milosevic. En ce jour d’élections, les premières estimations donnaient le président serbe en ballottage. Or, le dictateur n’avait nullement l’intention de céder la place qu’il occupait depuis dix ans, régnant par la guerre et les ponctions économiques. Les résistants avaient prévu cette situation. À l’époque, certains s’organisent pour conquérir de force le pouvoir. Le maire de Cacak, Velimir Ilic, monte à Belgrade avec sa milice, juché sur un camion, pour défendre le résultat des élections. Captain Dragan, lui, est contacté par un émissaire de Zoran Dzindzic, leader de l’ODS et aujourd’hui Premier ministre. Milan Stovanovic, évoque sa mission : « Nous avons décidé de nous emparer d’une télévision pour faire entendre notre voix. Le choix s’est porté sur Studio B, une chaîne indépendante muselée par le régime, parce qu’elle couvre tout Belgrade, soit le quart de la population du pays ! » Dragan est le chef idéal pour cette opération. Des sondages de 1991 l’ont donné homme le plus populaire du pays, devant le patriarche de Serbie. De plus, c’est le seul officier du pays qui ait reçu une instruction militaire à l’occidentale. Il a passé son enfance en Australie, où ses parents ont émigré. Là-bas, il entre dans l’armée, pour n’en ressortir que 12 ans plus tard. « C’était le plus capable pour cette mission qui avait deux impératifs : pas de victimes, rapidité d’exécution. Il fallait parler au peuple juste après la prise du Parlement. »

L’intéressé avoue ne pas trop apprécier Dzindzic, ni aucun des hommes politiques du pays : « Aucun d’entre eux ne s’est illustré pendant la guerre : pourquoi aurais-je confiance en eux ? Quand Tito est mort, on a eu huit Tito yougoslaves ; peut-être va-t-on maintenant avoir 19 Milosevic en Serbie... » Il a toutefois accepté la mission. « Avec quelques hommes armés, nous avons infiltré la foule massée en bas du bâtiment de 28 étages. Il y avait 75 policiers en uniforme à l’intérieur, plus une dizaine en civil. Je leur ai expliqué que s’ils ne se rendaient pas, les footballeurs énervés à la porte allaient les mettre en pièce. Ils ont accepté de quitter les lieux sous ma protection. L’équipe de l’...toile Rouge a fait une haie d’honneur. » Reste à prendre les Douanes – ce que Dragan fera le lendemain (lire encadré) –, et à démettre le dictateur de ses fonctions (« Opération Slobo »). Ce dernier plan n’a pas eu besoin d’être exécuté.

Veuves et orphelins

Dans la rue, à Belgrade, le Captain est peut-être un héros de la guerre, mais on se méfie. « Trop militariste à mon goût. » « Dragan ? Hum, hum... il ne serait pas en cheville avec les services secrets ? Ou la mafia ? »« C’est comme s’il était tombé du ciel, on ne sait pas d’où il sort... », affirment les passants lorsqu’on évoque son nom.

L’aventurier est en effet revenu au pays en avion, à bord d’un coucou bricolé de ses propres mains. Un voyage rocambolesque, qui commence en Australie... en yacht. « J’ai revendu ma maison là-bas pour acheter un bateau, et j’ai pris la mer. » Le navigateur accoste en Tanzanie, où le président Julius Nyerere lui confie un boulot sympa : mettre en place la procédure de sécurité pour l’évacuation du personnel diplomatique de la nouvelle capitale, en construction. Sitôt sa mission accomplie, Dragan fait un saut au pays en s’arrimant au Monténégro. Puis, il émigre un an aux ...tats-Unis pour accomplir un vieux rêve, apprendre à piloter un avion. Brevet en poche, il s’envole pour la Yougoslavie, en passant par le Canada, l’Islande, Hambourg, Rijeka sur la côte croate. 44 heures de vol.

Nous sommes en 1991. La guerre vient d’éclater entre le pouvoir yougoslave de Belgrade et la Croatie qui a déclaré l’indépendance. « J’ai été approché par les services secrets yougoslaves. Ils m’ont demandé de prendre le commandement en chef d’un détachement de police spéciale. Il y avait beaucoup de gens armés en Krajina. Je devais organiser leur résistance. » Dragan se dévoue pour sa patrie, la Yougoslavie : « La communauté internationale nous avait promis qu’il n’y aurait pas de changement de frontières. C’est pourtant ce qui s’est passé. Or Zagreb, c’était aussi chez moi. Je n’ai pas fait la guerre aux Croates, mais aux Oustachis. » Autrement dit, aux redoutables ultra nationalistes croates de la deuxième guerre mondiale !

À quelques pas des terres d’Arkan, le Serbe tortionnaire inculpé par le tribunal pénal international, Captain Dragan monte son camp d’entraînement « à l’occidentale ». « En trois semaines, j’ai formé 500 hommes à la circulation de l’information, au nettoyage des armes... Alors que chez nous, les vrais soldats ne sont même pas capables de porter l’uniforme comme il faut ! La population a repris espoir en les voyant. » La contre-offensive lancée en juin sur cette large bande de territoire, en Croatie septentrionale, est fulgurante. En un mois, Dragan gagne Glina, à 30 kilomètres de Zagreb. « C’était la panique chez l’ennemi. Et pourtant, 21 hommes ont suffi pour prendre la ville. Il n’y a pas eu de maisons brûlées, pas de carnage chez les civils. C’était avant que l’armée nationale yougoslave, la JNA, n’entre malheureusement en action et ne réduise en cendres Vukovar... » Le nouveau héros veut terminer cette guerre en novembre. Mais une semaine après son exploit, Milosevic le relève de ses fonctions. Ce combattant lui fait de l’ombre, mieux vaut faire parler le feu de la JNA.

« Puisque je ne pouvais être le vainqueur de la guerre, j’ai décidé de devenir la mère Teresa des Yougoslaves », sourit le capitaine, sûr de son effet lorsqu’il invoque une figure féminine pour incarner sa mâle figure. Exilé à Belgrade, il ne connaît personne alors que tout le monde le reconnaît – « il y avait même un whisky portant mon nom ! ». Il vend son yacht et son avion pour créer, avec 150 000 dollars, la Fondation Kapetan Dragan, une association qui récolte des dons pour secourir les anciens combattants. « Les trois-quarts des blessés sont arrivés dans les premières semaines du conflit, explique Maja, une employée de la Fondation à la silhouette longue et fragile. C’était des civils qui ne savaient pas se battre. Nous étions les seuls à leur verser des allocations, car le gouvernement niait l’existence d’une guerre, donc de victimes. » Le succès est immédiat. L’...tat ne verse pas la moindre obole, la diaspora ignore la Fondation (7 % des donations seulement), mais la population se mobilise. À ce jour, 67 000 handicapés, veuves et orphelins ont reçu un substitut de salaire par ce biais. Les dépenses de la Fondation se montent à 27,5 millions de deutschemarks.

Dragan donne de sa personne pour faire vivre la plus grosse ONG serbe. Le gouvernement l’a banni de tous les médias ? Il se présente aux élections présidentielles de 1992, afin d’arracher ses 20 minutes de télé. Deux cent mille personnes votent pour lui malgré l’absence de pub : trois fois plus de voix que pour Vuk Draskovic, un leader de l’opposition. Plus tard, Dragan décroche un talk-show hebdomadaire pour son appel aux dons.

Routine ? Impossible ! En 1992, les Croates reprennent l’offensive en Krajina. Le soldat s’apperçoit qu’il en train de pérorer dans des talk-shows alors que les troupes ennemies progressent... « Je ne pouvais pas rester inutile ici. Mon devoir était de repartir. Je suis allé à Brusska organiser un centre d’entraînement, comme volontaire. » < :i>Ses paramilitaires reçoivent leurs armes de la JNA, l’essence et les vivres sont des dons de la population, et on fait travailler les prisonniers aux champs pour se nourrir. Dragan assure qu’il n’a pas commis de crime – le tribunal pénal international ne l’a, en tous les cas, pas condamné. « Ma spécialité, c’est l’infiltration. J’ai accompli 267 missions derrière les lignes ennemies, en exhortant mes hommes à ne pas gâcher la moindre balle. » Le combattant aimerait étendre son enseignement. Mais le gouvernement ordonne à l’état-major de l’en empêcher, en 1994. « Cap » tourne casaque, furieux...

Pour le prix d’un chocolat au lait

Un an plus tard, la Krajina est perdue pour les Serbes. « Les dons se sont taris, soupire le Captain. C’est comme une équipe de foot : quand on a perdu son titre, plus personne ne vient aux matchs. » Il faut trouver l’argent ailleurs. La Fondation organise d’abord des concerts, puis ouvre une petite boutique d’impression et de photocopies. L’enseigne se transforme tout naturellement en cybercafé, en 1996. Il n’y a pas d’autre point d’accès public à Internet en Serbie, et les ordinateurs coûtent trop cher pour un salaire moyen qui ne dépasse pas les 80 deutschemark par mois. Le NetCentar Beogradanska est le premier des quatre centres ouverts par la Fondation à Belgrade. Il est doté de 25 ordinateurs – des dons – et relié au Net par une liaison en fibre optique à 2 mégabits, plus une liaison satellite. Beogradanska amortit ses coûts en louant de la bande passante au prix fort aux entreprises qui se trouvent dans le même immeuble, et en commercialisant des développements de sites et de logiciels. Avec ces revenus, le cybercafé peut même s’offrir le luxe de ne faire payer que 30 % des clients. Débutants, chercheurs, résistants, handicapés se connectent gratuitement. « Sinon, c’est 50 dinars de l’heure, souligne Branislav, un jeune réfugié de Pristina, et l’un des 150 employés de la Fondation. C’est-à-dire le prix d’un chocolat au lait, ou de cinq pains. » Près de 15 000 Belgradois auraient profité des formations à Internet dispensées gratuitement par les NetCentars. Ce n’est pas rien sur une population de 250 000 internautes en République fédérale de Yougoslavie.

La clientèle des centres s’est progressivement élargie, raconte Dragan : « Au départ, les ordinateurs devaient aider les victimes de la guerre. Si quelqu’un avait perdu une jambe, on lui retrouvait du travail, ou une formation. Et puis on a accueilli des scientifiques de la faculté. Ils ont bénévolement développé un logiciel de synthèse vocale en serbe, pour les mutilés qui ne pouvaient pas se servir de leurs bras. En apprenant cela, une mère s’est précipitée vers moi dans la rue pour que je m’occupe de son fils, attardé mental. Nous avons réalisé que nous pouvions aussi lui venir en aide. » Le gamin maigre, tout droit sur sa chaise, attentif, récite le nom des logiciels qu’il maîtrise après un séjour à Beogradanska : Frontpage, Windows, Explorer, ICQ, Photoshop... « Il pourra trouver un travail », assure son protecteur. Arrive l’année 1999. Le Kosovo flambe, Milosevic n’ayant rien trouvé de mieux qu’une nouvelle guerre pour garder le pouvoir. Quand l’ultimatum de l’OTAN arrive à expiration, la fondation a fait le plein de nouveaux adhérents, éduqués, militants : les étudiants. Le cœur de la contestation du régime, mais aussi de la résistance à l’agression de l’OTAN. Au lieu de rester aux abris pendant les bombardements, les internautes de Belgrade décident de faire exactement le contraire. Ils sont 430 à suivre l’exemple de Captain Dragan, qui prend son sac de couchage pour camper à Beogradanska pendant les 78 jours du siège.

Regarder les bombes tomber

Malgré son angoisse, Maja, l’une des reponsables des Netcentars, est restée avec eux. Elle a nourri quotidiennement sa page perso de photos, pour prouver au monde entier que les frappes n’avaient rien de chirurgical. La jeune femme montre la baie vitrée du 13e étage : « On s’asseyait là, et on regardait les bombes tomber. Elles étaient si proches qu’on pouvait sentir leur souffle. C’était horrible, et pourtant c’est ici que j’ai commencé à croire qu’il y avait une vie en Serbie ! » Les assiégés contactent CNN, afin d’attirer l’attention de l’opinion sur eux, et de ne pas être pris pour cible par l’aviation de l’OTAN. Ils refusent les offres de piratage des hackers, car les assaillants n’attendent que ce prétexte pour leur larguer un obus. En envoyant des mails, en informant sur leurs sites hébergés gratuitement par la Fondation, les internautes appellent les peuples du reste du monde à l’insurrection. Et ça marche ! « Plus de 150 manifestations ont été organisées à notre initiative, jusqu’en Chine ! s’échauffe le Captain. Ça a été la seule vraie guerre Internet de l’histoire, et nous l’avons gagnée : le sentiment anti-OTAN dominait sur la Toile. Les ...tats-Unis étaient à mille lieues d’imaginer que les primitifs serbes prendraient le contrôle d’un outil qu’ils avaient inventé... » La mobilisation anti-OTAN sur Internet a joué un rôle de catalyseur dans la population yougoslave. Les fatigués de Milosevic s’y sont reconnus. La jeune génération, jusqu’ici muette lors des scrutins, a pu compter les siens. C’est ainsi que Dragan, par un hasard de l’histoire, a rejoint la révolution démocratique serbe.

Fondation Kapetan Dragan : http://www.fkd.org.yu

 
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