05 12 2022
Retour a la home
Rubrique Économie
Économie
Rubrique Société
Société
Rubrique Technologies
Technologies
Rubrique Culture
Culture
MOTS CLÉS
 
Tous les mots

DOSSIERS...
 Le projet |  L’équipe |  L’association |  Nos outils  | Actualités |  Sources |  Alertes  
Abonnés : connectez-vous

 
Oubli du mot de passe
TRANSFERT S'ARRETE
Transfert décryptait l'actualité des nouvelles technologies, proposait un fil info quotidien et une série d'outils de veille. Notre agence, refusant toute publicité, dépendait de ses abonnements.
  COPINAGES
Ecoutez Routine.
Protégez-vous.
Auditez votre cybersécurité.
Chiffre du jour
700 000
dépistages génétiques chaque année en Europe, selon la Commission européenne (...)
Revue de Web
 Lindows harcelé
 Cyberdissidents vietnamiens en appel
 Plus de CO2 = moins d’eau potable
Phrase du jour
"Ce service public que nous assurons a besoin de votre soutien pour perdurer"
L’association Inf’OGM, qui justifie la fin de la gratuité de son bulletin d’information (...)

Dossier
Le nucléaire mis au secret
Dossiers récents
 Racisme en ligne : l’affaire Sos-racaille
 Le fichage des passagers aériens
 La bataille des brevets logiciels
 L’impasse énergétique
 L’hydrogène, une énergie (presque) propre
Tous les dossiers
Spacer
Unes de la semaine

lundi 1er/12 Transfert.net

vendredi 28/11 Économie

jeudi 27/11 Société

mercredi 26/11 Culture

mardi 25/11 Économie

Spacer


7/06/2001 • 18h57

PGP, 10 ans et encore plus de dents

PGP, le plus populaire des logiciels de cryptographie, fête ses dix ans. Au moment où des eurodéputés invitent les citoyens à crypter leurs communications.

Dans un message rendu public le 5 juin, Philip Zimmermann revient sur les dix ans de PGP ("Pretty Good Privacy"), le plus populaire des logiciels de cryptographie. C’est en effet en juin 1991 que Zimmermann, un informaticien autrefois versé dans l’anti-nucléaire, attentif aux droits de l’homme et à la liberté d’expression, poste la version 1.0 de PGP à deux de ses correspondants. L’un fait partie d’un réseau militant à consonance pacifiste, l’autre relaie la nouvelle sur les newsgroups, contribuant ainsi à donner un écho international à PGP. S’il repose sur une découverte datant de la fin des années 1970, le programme censé protéger la confidentialité des messages est le premier à en proposer une version "grand public" utilisable par n’importe quel possesseur d’ordinateur. Le logiciel focalise alors l’attention d’un certain nombre de programmeurs, qui offrent leurs services pour améliorer PGP, le porter sur différentes plates-formes et le traduire en une dizaine de langues.

Crypto, censure et droits de l’homme

Si PRZ (le surnom de Zimmermann) rappelle que le développement de PGP lui causa d’abord quelques ennuis financiers (on ne peut être au four et au moulin), il occulte prestement la longue litanie des ennuis judiciaires que son programme lui valut. À l’en croire, le procès qu’on lui intenta contribua surtout à attirer l’attention de la communauté informatique, tout comme des défenseurs des droits de l’homme. En 1993, les logiciels de crypto étaient considérés, en France comme aux ...tats-Unis, comme de véritables armes de guerre, et à ce titre interdites d’exportation. La légende veut que des programmeurs aient recopié, ligne de code après ligne de code, l’intégralité du programme qui, à défaut de pouvoir être exporté sous forme informatique, l’a été sur support... papier, donnant lieu à une version internationale, la 2.63i, aujourd’hui encore considérée comme la plus sûre. De plus, la campagne internationale de soutien à PGP a permis d’intégrer la notion de protection de la vie privée à la vision de l’Internet. Les poursuites judiciaires cessent bientôt. En décembre 1997, PGP est racheté par NAI, société éditrice de logiciels de sécurité informatique.

Enjeu toujours d’actualité

Depuis, Zimmermann a quitté NAI et se focalise sur la version commerciale du programme, dont NAI refuse désormais de rendre publique l’intégralité du code source. PRZ, pour qui la version gratuite de PGP est encore la plus sûre, travaille aujourd’hui à Hushmail, un service de mail sécurisé et gratuit, et au sein de l’OpenPGP Alliance, devenue de facto le standard de la crypto.

En France aussi la crypto a fait son chemin. Enfin presque. Ce n’est qu’en 1999 que la France a, partiellement, libéralisé l’utilisation de la crypto : jusque-là, le degré de sécurisation était volontairement limité de telle sorte qu’il soit possible de casser le code. Lionel Jospin, tout comme Laurent Fabius, annoncèrent alors une libéralisation totale de la crypto, bien que le projet de Loi sur la société de l’information (LSI) vise plutôt à rendre suspecte son utilisation domestique.

Pourtant, la crypto a récemment marqué un point important en termes de reconnaissance : le rapport de la commission parlementaire européenne sur Echelon, le système d’écoute anglo-saxon, recommande son usage par les citoyens. Selon les eurodéputés, les communications électroniques seraient trop facilement interceptables. Il aura fallu dix ans pour que les politiques cessent d’écouter les seuls services de renseignements et autres forces de l’ordre, partisans d’un régime où tout serait surveillable, et entendent enfin la voix des défenseurs des droits de l’homme. En attendant de savoir si les divers projets de lois (Enfopol, traité sur le cybercrime, LSI) visant à surveiller, par défaut, les communications des citoyens seront validés, ou pas, la crypto a néanmoins définitivement quitté les seules sphères militaires, pour devenir une question de droits de l’homme.

 
Dans la même rubrique

28/11/2003 • 18h33

La Criirad porte plainte contre la Cogema pour avoir diffusé des infos sur les déchets nucléaires

27/11/2003 • 17h14

La Cnil met les"étiquettes intelligentes" sur sa liste noire

26/11/2003 • 18h54

Un observatoire associatif pour lutter contre les inégalités

24/11/2003 • 22h09

EDF refuse d’étudier la résistance de l’EPR à une attaque de type 11-septembre

24/11/2003 • 18h36

La Grèce bannit la biométrie de ses aéroports à un an des Jeux olympiques
Dossier RFID
Les étiquettes "intelligentes"
Dernières infos

28/11/2003 • 19h29

Quand le déclin de la production pétrole mondiale va-t-il débuter ?

28/11/2003 • 19h19

Les réserves de pétrole sont dangereusement surévaluées, dénonce un groupe d’experts

27/11/2003 • 19h01

Un traité onusien veut obliger les belligérants à nettoyer les "résidus explosifs de guerre"

26/11/2003 • 19h06

"The Meatrix", un modèle de dessin animé militant, hilarant et viral

26/11/2003 • 18h47

Pour les Etats-Unis, les essais nucléaires ne sont pas encore de l’histoire ancienne

25/11/2003 • 19h13

Les hébergeurs indépendants ne sont toujours pas responsables, pour l’instant

25/11/2003 • 19h04

Les licences Creative Commons bientôt disponibles en français

24/11/2003 • 18h16

10 000 manifestants réclament la fermeture de la School of Americas

21/11/2003 • 19h36

Deux affaires judiciaires relancent la polémique sur la responsabilité des hébergeurs

21/11/2003 • 19h04

Un anti-raciste poursuivi en justice pour antisémitisme

21/11/2003 • 18h48

Le festival Jonctions confronte art, technologies et éthique

20/11/2003 • 19h28

Un fonctionnaire ne peut utiliser sa messagerie professionnelle à des fins religieuses

20/11/2003 • 19h00

Les technologies de surveillance automatisée tiennent salon au Milipol 2003

20/11/2003 • 18h22

Zouhaïr Yahyaoui libre, les cyberdissidents tunisiens restent harcelés par le régime

20/11/2003 • 16h29

Le site parodique Send Them Back milite pour le renvoi de tous les mp3 "volés" à la RIAA


Contacts |  Haut de page |  Archives
Tous droits réservés | © Transfert.net | Accueil
Logiciels libres |  Confidentialité |  Revue de presse

Page not found