5/05/2000 • 12h23
à propos...
Ils font le tour du monde à la vitesse des fuseaux horaires : on suit l’évolution des virus informatiques en fonction de l’heure de levée des premiers mails de la journée. Cette fois-ci, il s’appelle ILOVEYOU...
La "lettre d’amour" a frappé (et anéanti) des centaines de milliers d’ordinateurs. On peut se demander à quoi s’amusent les inventeurs de tels virus. Si c’est pour rigoler ou par pur esprit de destruction (cela peut être dramatique dans certains cas). Si, comme on l’a souvent murmuré, ce sont directement les fabricants d’anti-virus qui fabriquent régulièrement des raisons d’exister (ce qui serait criminel). On ne peut que constater l’extrême fragilité de notre système interconnecté qui a été secoué par un petit programme malin (et méchant). Et s’interroger sur le niveau de protection global des machines, que ce soit à la maison ou au bureau, à un moment où tout le monde parle de connexions permanentes. Déjà, les abonnés des services par câble ont dû se protéger contre des "visiteurs" qui prenaient contrôle de leur disque dur à distance. Demain, il faudra passer le moindre message (et son messager) au crible et mettre des herses à l’entrée. Cela rappelle vaguement le Moyen-Âge...
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