5/04/2001 • 16h35
Torture nipponne chez Sega
Comment Sega traite-t-elle les employés rétifs aux restructurations de l’entreprise ? Elle les enferme toute la journée !
Depuis Stupeur et tremblements, le roman d’Amélie Nothomb, on savait que l’entreprise à la japonaise ne ressemble pas exactement au paradis sur Terre. Mais le fabricant de consoles Sega a fait fort. Les journaux nippons révèlent en effet que 12 employés un peu trop "fortes têtes" au goût de la firme ont été punis : condamnés à rester enfermés dans une pièce sans fenêtre, sans que personne ne leur parle, ni qu’ils aient quoi que ce soit à faire de 9 heures du matin à 6 heures du soir ! Qu’ont donc fait ces 12 salariés, comme par hasard tous membres du syndicat maison ? Ils ont refusé une restructuration leur conférant un statut inférieur à celui de leur ancien poste. Et la loi interdit à Sega d’obliger les employés à accepter ce changement, sous peine d’amende. Donc plutôt que de discuter, le géant du jeu vidéo a utilisé des méthodes très nipponnes pour convaincre nos gaillards... ou les faire démissionner. Et dire que les salariés des start-ups françaises se plaignent.
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