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12/03/2001 • 18h30

Kalisto, manette à terre

Avec 19 millions de francs de chiffre d’affaires, Kalisto réalise une année catastrophique. La société de développement de jeux vidéo a subi de plein fouet le retournement du marché. Malgré tout, Nicolas Gaume, son PDG, pense avoir les atouts pour rebondir.
n. Gaume
Retrouvez l’interview de Nicolas Gaume
"Quand on a touché le fond, on peut commencer à creuser." Nicolas Gaume avait l’humour noir, lundi 12 mars, lors de la présentation des chiffres de Kalisto pour l’année 2000. Avec 19 millions de francs de chiffre d’affaires (pour 175 millions de pertes), sa société de jeux vidéo est très, très loin des 170 millions espérés. "Ce sont des chiffres médiocres", reconnaît franchement le jeune PDG. Les explications sont claires : un retournement soudain du marché des jeux vidéo et un décollage raté des jeux en ligne. Les délais de sortie de la PlayStation 2 et les déboires de la Dreamcast ont entraîné une chute des ventes de jeux. "Dans ce contexte maussade, les éditeurs de jeux ont préféré différer leurs achats", constate, avec dépit, Nicolas Gaume. Et c’est donc sur le développeur de jeux que se sont reportés tous les risques. Mauvaise anticipation, mais aussi trop grande anticipation. Porté par la vague du Net, Kalisto a consacré 35 % de ses investissements au développement de jeux online. Au cœur de cette stratégie, Ultimate Race, une chaîne interactive proposant des jeux de sport, notamment de Formule 1. Un pari qui aurait dû compenser les pertes du off-line. "Nous étions en discussion depuis six mois avec un grand opérateur de télécoms européen. Un accord devait être finalisé fin février, portant sur plusieurs centaines de millions de francs", détaille le PDG. Mais la bouffée d’air tant espérée n’est pas venue. Les reports successifs d’annonce de résultats, en attendant cette fameuse signature, ont contribué à faire chuter le cours de Bourse de la société. Les actions ont perdu 66 % en quelques jours, obligeant à suspendre la cotation, le 1er mars.

De quoi rebondir

Aujourd’hui, la société bordelaise, née en 1990, est bien loin de la success story qu’elle représentait ces dernières années. Sa trésorerie est "tendue", confirme Nicolas Gaume. De quoi tenir jusqu’à l’été. La chasse aux coûts est lancée : externalisation, fermeture du bureau chinois, non-renouvellement des CDD. Au total, 30 postes seront supprimés sur 270. Une banque d’affaires vient également d’être mandatée pour chercher des partenaires financiers ou industriels. Rachat, partenariat, prise de participation, "tout sera étudié", confirme le PDG, même s’il souhaite rester majoritaire dans la société qu’il a créée il y a dix ans. "On a de quoi rebondir", lance-t-il. Et Nicolas Gaume d’abattre ses cartes. Tout d’abord, les sept jeux originaux en catalogue "valorisables", pour lesquels des négociations sont en cours avec des éditeurs. Ensuite, la chaîne Ultimate Race qui intéresse désormais cinq opérateurs télécoms. Et enfin, les activités de services en plein développement. Kalisto développe en effet des jeux pour des tiers : des contrats moins rémunérateurs, mais sans risques. En 2001, ce créneau devrait représenter 40 à 50 % du chiffre d’affaires de la société. Nicolas Gaume donne déjà rendez-vous au 15 avril pour l’annonce des résultats du premier trimestre 2001 : "Le meilleur qu’on ait jamais eu.". Il en est persuadé, ses paris paieront sur le long terme. Mais pourra-t-il attendre jusque-là ?

 
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