Dans quelques mois, on pourra acheter des DVD qui s’autodétruiront après avoir été "consommés".
SpectraDisc
a-t-elle trouvé l’arme suprême contre
le piratage des DVD ? Cette start-up américaine
vient d’inventer le DVD jetable, qui s’autodétruit
après un certain laps de temps. Ce n’est pas
encore la désintégration façon
James Bond, mais juste une corrosion bien dosée.
Le disque est enduit d’une couche chimique ultra-fine
(1/200ème de l’épaisseur d’un cheveu)
qui commence à se dégrader au premier
passage sous le laser du lecteur. Au bout de quelques
minutes ou plusieurs jours, selon l’épaisseur
de la couche chimique, le DVD n’est plus lisible.
Distribués comme des prospectus
Pour parvenir à dupliquer ces exemplaires auto-mutilateurs,
les pirates devront être plus rapides que leur
ombre. Cette technologie est à la fois une
bonne et une mauvaise nouvelle pour les loueurs professionnels
de DVD, à qui elle est clairement destinée.
Bonne nouvelle : ils n’auront plus besoin de surveiller
et gérer le retour des disques, puisqu’ils
seront jetables. Mauvaise nouvelle : ils ne pourront
plus taxer les retardataires. Et ils verront surgir
une nouvelle concurrence, puisque n’importe qui pourra
se lancer dans ce business en distribuant les disques
comme s’il s’agissait des prospectus de la pizzeria
du coin.
...quilibre biologique
Selon SpectraDisc, les premières applications
commerciales devraient apparaître dans six à
neuf mois, si la start-up parvient à faire
une alliance stratégique avec une major du
cinéma, et sinon à la fin de l’année.
Cette technologie fonctionne avec tous les lecteurs
de DVD existants, sans mise à jour des logiciels.
Simple d’usage, elle est également adaptable
au CD audio, aux cédéroms et aux mini-discs.
Cela ouvre de vastes perspectives à l’industrie
du tout-jetable. Reste à savoir si la destruction
massive de disques chimiquement modifiés ne
va pas modifier notre équilibre biologique.
http://www.wired.com/news/technology/0,1282,33781,00.html
http://www.wired.com/news/technolog...