Un Californien a déposé un brevet sur une méthode de présentation des données numériques basée sur la pensée humaine.
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Aux ...tats-Unis, la saga des dépôts de brevets sur des " fonctionnalités informatiques " continue. On connaissait déjà le coup d’éclat de Jeff Bezos, patron d’Amazon, avec son brevet sur "l’achat en un clic". The Register vient de révéler que Hugh Harlan, PDG de la société californienne The Brain, a lui aussi déposé un brevet sur une méthode de présentation des données. Principale caractéristique de ce nouvel affichage : il serait basé sur le principe de la pensée humaine.
Association d’idées assistée par ordinateur
Appliqué à un moteur de recherche, ce système propose une organisation des informations bien différente des listes de textes qui apparaissent lorsqu’on utilise un moteur de recherche classique. Calqué sur le principe de l’association d’idées, WebBrain se présente sous forme d’un organigramme. Vous cherchez une info sur le Web ? Cliquez sur le thème qui vous intéresse. Arts, par exemple. Aussitôt, le mot sélectionné apparaît au centre de l’écran. Autour de lui, une myriade de termes relatifs à l’art tels que cinéma, dessins animés, littérature, design, etc., viennent se placer autour de lui. Dès que vous placez votre souris sur l’un de ces termes, un lien qui le relie au thème principal apparaît. Cliquez sur un des mots : il occupe immédiatement le milieu de l’écran. Et le processus continue...jusqu’au moment où apparaît une liste de sites. Sélectionnez l’un d’entre eux : il s’affiche dans une nouvelle fenêtre, de façon à ce que vous puissiez poursuivre vos recherches. La méthode de présentation des données conçue par The Brain s’applique à la recherche des informations sur Internet, mais aussi à l’organisation de documents sur des intranets ou à celle des dossiers qui composent le bureau des ordinateurs personnels.
Interdiction de copier sur le voisin
Aux ...tats-Unis, les éditeurs qui souhaitent incorporer des données numériques reliées les unes aux autres par des liens dans l’interface de leurs logiciels ont donc intérêt à préparer de solides arguments pour prouver qu’ils sont bien les auteurs d’une méthode de présentation originale. Á moins qu’ils n’acceptent de verser des royalties à Hugh Harlan. Barrière de protection contre la concurrence, ou frein à l’innovation ? Mise sous scellés d’une véritable innovation technologique, ou d’une simple bonne idée ? Dans le milieu de l’informatique, la question du brevet des fonctionnalités de logiciels n’a pas fini d’enflammer les forums.