05 12 2022
Retour a la home
Rubrique Économie
Économie
Rubrique Société
Société
Rubrique Technologies
Technologies
Rubrique Culture
Culture
MOTS CLÉS
 
Tous les mots

DOSSIERS...
 Le projet |  L’équipe |  L’association |  Nos outils  | Actualités |  Sources |  Alertes  
Abonnés : connectez-vous

 
Oubli du mot de passe
TRANSFERT S'ARRETE
Transfert décryptait l'actualité des nouvelles technologies, proposait un fil info quotidien et une série d'outils de veille. Notre agence, refusant toute publicité, dépendait de ses abonnements.
  COPINAGES
Ecoutez Routine.
Protégez-vous.
Auditez votre cybersécurité.
Chiffre du jour
700 000
dépistages génétiques chaque année en Europe, selon la Commission européenne (...)
Revue de Web
 Lindows harcelé
 Cyberdissidents vietnamiens en appel
 Plus de CO2 = moins d’eau potable
Phrase du jour
"Ce service public que nous assurons a besoin de votre soutien pour perdurer"
L’association Inf’OGM, qui justifie la fin de la gratuité de son bulletin d’information (...)

Dossier
Le nucléaire mis au secret
Dossiers récents
 Racisme en ligne : l’affaire Sos-racaille
 Le fichage des passagers aériens
 La bataille des brevets logiciels
 L’impasse énergétique
 L’hydrogène, une énergie (presque) propre
Tous les dossiers
Spacer
Unes de la semaine

lundi 1er/12 Transfert.net

vendredi 28/11 Économie

jeudi 27/11 Société

mercredi 26/11 Culture

mardi 25/11 Économie

Spacer


9/01/2001 • 18h09

"Il fallait accroître la taille de Liberty Surf"

Après le rachat de Liberty Surf, Bernard Giroud, le président de "old Europ@web" (1), explique pourquoi l’offre de Tiscali - qui avait la préférence d’Europ@web - l’a emporté sur celle de Belgacom, qui avait elle la faveur du PDG de Liberty Surf, Pierre Besnainou.


DR
Transfert - Pourquoi avez-vous préféré la proposition de Tiscali à celle de Belgacom ?

Bernard Giroud - Quelle que soit la solution adoptée, il fallait accroître la taille de Liberty Surf. Dès lors, il y avait deux stratégies : soit nous allier avec une entreprise concurrente, soit nous allier avec une entreprise complémentaire. Aujourd’hui, Dieu seul sait quelle est la bonne solution. Ce qui est certain, c’est que l’équipe dirigeante de Tiscali s’est avérée la plus combative et la plus convaincante. Renato Soru, le président de Tiscali, et James Kinsella, le directeur général, ont une vraie volonté de faire et la capacité de décider rapidement. Et puis ce sont des indépendants, ils ont donc plus de latitude.

Europ@web et Kingfisher, les deux actionnaires principaux de Liberty Surf, partageaient-ils vraiment la même vision dans cette opération ?

Tout à fait. Nous étions sur la même longueur d’ondes.

Pierre Besnainou était pour sa part plus favorable à un accord avec Belgacom. Il semble déçu par cette décision...

Oui. D’un point de vue "émotionnel", cela peut se comprendre. L’autre solution aurait permis davantage de complémentarité, alors que l’option choisie - Tiscali - revient à accorder deux concurrents. La voie que nous avons choisie est selon moi la meilleure, en particulier en raison de la personnalité de Renato Soru et de James Kinsella.

Renato Soru est resté assez évasif sur le maintien ou non de la marque Liberty Surf. Que dit l’accord signé entre vous et Tiscali ?

Il n’y a pas de solution simple. Pierre Besnainou a construit une marque connue de beaucoup de monde en France. C’est un acquis, c’est en partie ce que paie Tiscali. Tiscali a acheté des abonnés actifs et une marque.

Le projet industriel Liberty Surf a connu une vie médiatique et boursière plutôt mouvementée. Quel bilan en tire Europ@web, qu’y avez-vous gagné ?

Liberty Surf est un acteur de la nouvelle économie. Il a un modèle, une approche qui ont fait mouche et qui vont évoluer. Sur ce dernier point, comme le dit Renato Soru, l’avenir est à l’exploitation du protocole Internet, et il va falloir le monétiser. L’avantage des indépendants comme Tiscali par rapport aux grands groupes de télécommunications c’est qu’il peuvent se permettre d’être agressifs pour développer des offres de téléphonie sur Internet sans mettre en danger une structure existante. Ils sont très bien placés pour proposer de tels services aux entreprises. Le téléphone sur Internet c’est l’avenir, c’est la nouvelle économie, c’est un monde dans lequel nous vivrons dans trois ou quatre ans. Pour revenir à votre question, nous - les investisseurs d’origine - avons gagné de l’argent. L’investissement de départ est récupéré et la plus-value se fera sur la progression des titres Tiscali. Europ@web et Kingfisher feront donc une sortie payante, même si elle est différente de ce que l’on a pu imaginer à un certain moment.

Les petits actionnaires auxquels vous avez "vendu" le modèle Liberty Surf, eux, n’ont rien gagné. Ils ont même beaucoup perdu.

Je le regrette pour eux. Mais malheureusement, c’est le marché qui a décidé, pas nous. Il y a eu un emballement et beaucoup de spéculation. Je crois que de nombreuses sociétés ont causé du tort à la nouvelle économie. Un amalgame a été fait entre les bonnes entreprises et les parasites. Liberty Surf était une bonne société et elle va encore se développer, il lui faut encore un ou deux ans. Mais souvenez-vous de Canal + dans les premiers mois : nombreux sont ceux qui demandaient de jeter l’éponge. Avec Liberty Surf, il y a deux attitudes. Soit les petits actionnaires bazardent leurs titres, soit ils sont patients. Je leur recommande d’accepter l’offre de Tiscali. Et d’être patients, car cela ne se construira pas en deux mois. C’est ce que doit se dire le petit investisseur frustré.

(1) Depuis le 20 novembre, 47 start-ups du groupe Europ@web font partie du "new Europ@web", contrôlé par les groupes Arnault et Suez Lyonnaise. Ont été exclues de l’accord Liberty Surf, E-luxury, Akatechnology et Zebank, qui restent dans le groupe "old Europ@web".

 
Dans la même rubrique

28/11/2003 • 19h29

Quand le déclin de la production pétrole mondiale va-t-il débuter ?

28/11/2003 • 19h19

Les réserves de pétrole sont dangereusement surévaluées, dénonce un groupe d’experts

25/11/2003 • 19h13

Les hébergeurs indépendants ne sont toujours pas responsables, pour l’instant

25/11/2003 • 19h04

Les licences Creative Commons bientôt disponibles en français

21/11/2003 • 19h36

Deux affaires judiciaires relancent la polémique sur la responsabilité des hébergeurs
Dossier RFID
Les étiquettes "intelligentes"
Dernières infos

28/11/2003 • 18h33

La Criirad porte plainte contre la Cogema pour avoir diffusé des infos sur les déchets nucléaires

27/11/2003 • 19h01

Un traité onusien veut obliger les belligérants à nettoyer les "résidus explosifs de guerre"

27/11/2003 • 17h14

La Cnil met les"étiquettes intelligentes" sur sa liste noire

26/11/2003 • 19h06

"The Meatrix", un modèle de dessin animé militant, hilarant et viral

26/11/2003 • 18h54

Un observatoire associatif pour lutter contre les inégalités

26/11/2003 • 18h47

Pour les Etats-Unis, les essais nucléaires ne sont pas encore de l’histoire ancienne

24/11/2003 • 22h09

EDF refuse d’étudier la résistance de l’EPR à une attaque de type 11-septembre

24/11/2003 • 18h36

La Grèce bannit la biométrie de ses aéroports à un an des Jeux olympiques

24/11/2003 • 18h16

10 000 manifestants réclament la fermeture de la School of Americas

21/11/2003 • 19h04

Un anti-raciste poursuivi en justice pour antisémitisme

21/11/2003 • 18h48

Le festival Jonctions confronte art, technologies et éthique

20/11/2003 • 19h28

Un fonctionnaire ne peut utiliser sa messagerie professionnelle à des fins religieuses

20/11/2003 • 19h00

Les technologies de surveillance automatisée tiennent salon au Milipol 2003

20/11/2003 • 18h22

Zouhaïr Yahyaoui libre, les cyberdissidents tunisiens restent harcelés par le régime

20/11/2003 • 16h29

Le site parodique Send Them Back milite pour le renvoi de tous les mp3 "volés" à la RIAA


Contacts |  Haut de page |  Archives
Tous droits réservés | © Transfert.net | Accueil
Logiciels libres |  Confidentialité |  Revue de presse

Page not found