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26/12/2000 • 18h42

L’UMTS, nouveau carburant pour start-ups ?

Paul Amsellem est le PDG fondateur de Phonevalley, une start-up née au printemps 2000, qui développe une "plateforme Web WAP SMS UMTS". Ses outils logiciels traduisent les pages web pour qu’un internaute puisse les lire sur l’écran de son téléphone cellulaire.

Dans la plupart des pays, les opérateurs de télécommunications ont dû payer des fortunes pour obtenir une licence UMTS, c’est-à-dire une licence pour la téléphonie cellulaire de troisième génération. Ils risquent d’avoir des difficultés à financer les infrastructures en temps et en heure.

Transfert - Après le flop du WAP, ne court-on pas le risque d’un flop de l’UMTS et donc des start-ups qui parient sur cette technologie ?

Paul Amsellem -En France, les infrastructures qui restent à construire vont coûter quasiment aussi cher que le ticket d’entrée pour la licence UMTS, fixé par l’Autorité de régulation des télécommunications à 32,5 milliards de francs. C’est effectivement beaucoup. Mais ces sommes sont réparties dans le temps : l’amortissement des infrastructures se fait en 15 à 20 ans. Le paiement de la licence est étalé sur 5 ou 7 ans. Cela donne aux opérateurs le temps de mettre en place un système qui génère du cash efficacement. Ces dépenses vont donc motiver la création de nouveaux services transactionnels comme ceux que nous vendons.

Quels sont les services qui auront du succès et qui rapporteront de l’argent ?

Je les classe en trois grands groupes. D’abord, l’urgence : toutes les alertes, financières, médicales, ou autres. Il faut réserver de la bande passante pour ces besoins prioritaires, donc on conçoit que cela coûte cher. Ensuite, ce qui entre dans les temps de pause, de plaisir, ou d’information personnelle, c’est-à-dire le jeu, les informations, ce qu’on peut consulter le week-end ou dans les transports en commun. Enfin, les services professionnels, tout ce qui entre dans le cadre d’un intranet ou d’un extranet mobile, de la visioconférence à l’e-mail ou au workflow (chaîne de travail).

Mais pourquoi les opérateurs - déjà endettés - feraient-ils appel à des start-ups pour fabriquer ces plates-formes de services ?

Les opérateurs de télécommunications ont développé des portails Internet à la faveur de l’explosion commerciale du Web. Mais ils vont bientôt se recentrer sur leur métier, car il n’y a qu’eux pour maîtriser les infrastructures et le service téléphonique de base. Telefonica en fournit le meilleur exemple : sur son portail, l’opérateur espagnol veut faire coexister des services maison avec ceux des sociétés partenaires. Malheureusement, France Télécom n’a pas encore franchi ce pas. Mais en fin de compte, c’est l’impératif de gagner de l’argent rapidement pour les opérateurs qui va booster les petites sociétés.

Est-ce que l’UMTS arrivera à l’heure en France ?

Légalement, les opérateurs qui auront obtenu une licence UMTS devront démarrer leurs opérations en janvier 2002. C’est l’ART qui a fixé cette condition. Je crois qu’il y aura du retard, mais pas beaucoup : ils seront prêts en juin ou en septembre 2002. Les équipementiers, qui vendent les serveurs UMTS aux opérateurs (les gateways), expliquent que le matériel arrivera un peu plus tard que prévu. Quant aux opérateurs, ils feront tout pour gagner de l’argent plus vite avec l’UMTS. Avec les dépenses qu’ils ont engagées ces derniers temps, ils vont devoir non seulement augmenter leur taux de pénétration dans la population, mais en plus inciter chaque client à consommer plus. La facture moyenne d’un utilisateur de téléphone cellulaire est de 250 francs ; elle devra augmenter de 100 francs.

Rétrospectivement, comment analysez-vous l’échec du WAP ?

Le WAP a été fait dans l’urgence par des opérateurs qui ont mis la pression sur les constructeurs. C’est comme ça qu’on a des navigateurs WAP qui tournent sur des terminaux qui ne sont pas prêts. Le système d’exploitation ne reconnaît pas le WAP ; l’écran n’est pas prévu en conséquence ; les logiciels plantent. Le WAP, pour moi, c’est la chronique d’une mort annoncée ! Heureusement, les gens reviennent aujourd’hui au WAP, avec un minimum d’expérience et des téléphones enfin adaptés...

 
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