Fini le "Wild Wild Web", place au big business sur Internet. Lors du Forum économique de Davos, les PDG high-tech ont célébré l’e-business.
Les PDG high-tech, qu’ils soient européens, asiatiques ou américains, sont aux anges. 64 % d’entre eux s’affirment "plutôt optimistes" pour leurs affaires, tandis que 27 % d’entre eux se disent même "très optimistes". Ceux-là projettent en général une augmentation de leurs revenus en e-business. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le cabinet d’études PricewaterhouseCoopers et présentée lors du Forum économique mondial à Davos.
Toujours selon ce sondage, c’est le commerce électronique inter-entreprises, ou "business to business" (b to b), qui a le plus la cote. Aux ...tats-Unis, il représente déjà la moitié des transactions en ligne (51 %). Mais l’Europe (40 %) et l’Asie (35 %) ne sont pas en reste, d’autant que la part du "b to b" augmente de façon continue dans les échanges, supplantant progressivement le commerce de détail.
Fausses notes
Les services financiers risquent d’être les plus profondément secoués par la révolution du Réseau au cours des deux prochaines années, suivis par les biens de consommations, la communication et les loisirs.
Un bémol à cet enthousiasme, toutefois : 25 % des entreprises interrogées par PricewaterhouseCoopers n’étaient pas du tout présentes sur le Web. Quant aux Européens, les trois-quarts d’entre eux sont sceptiques sur l’utilisation d’Internet comme outil de réduction des coûts. Ils espèrent uniquement développer un nouveau canal de distribution et de contact.
Enfin, la moitié des PDG interrogés estiment qu’Internet va creuser le fossé qui sépare les pays industrialisés des pays en voie de développement. 38 % seulement professant l’idée contraire.
Fichiers PDF PricewaterhouseCoopers téléchargeables sur le site
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