18/12/2000 • 15h19
Stephen King explique sa plantade
Le célèbre écrivain américain Stephen King tire les leçons de son échec de publication en ligne. The Plant s’est planté, mais ce n’est pas fini.
"The Plant n’est pas un livre." Stephen King n’a pas peur des mots. Dans une tribune publiée sur Time.com, l’écrivain américain avoue même que, selon lui, sa nouvelle n’en est pas vraiment une. "Ce texte n’existe que sous forme électronique, des lignes de codes", écrit-il. The Plant a pourtant tout l’air d’être une nouvelle à part entière, composée de six chapitres. "Il y a un début, un milieu et une fin, c’est vrai, avec une intrigue. Les lecteurs semblent satisfaits." Pas Stephen King à première vue. Qui en profite pour en mettre une couche sur les médias, les journalistes et le petit monde de l’édition. "Les éditeurs, les journaux, les investisseurs, tous ont lancé des : "King se lance dans le e-commerce !" Mais je ne me suis pas lancé dans cette aventure pour faire des affaires, même s’il y a eu un peu d’argent à la clé."
La plupart des articles parus sur ce sujet ne traitaient pas véritablement de l’histoire de The Plant en elle-même. Une déception pour Stephen King. "Ils n’ont pas lu la nouvelle, explique-t-il, tout le monde s’est contenté de parler de la diffusion en ligne de l’œuvre, mais pas du texte." Alors, des regrets Mister King ? "Aucun. J’ai pris mon pied à travailler sur ce sujet." D’autant que son éditeur, Philtrum Press, va proposer, pour 7 dollars, d’acheter en ligne les six chapitres. "Et pour ça, mon ami, tu auras besoin de ta carte de crédit", conclut King.
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